L1 : Une reprise fin août ? C’est juste un leurre pour Mediapro
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la Ligue de Football Professionnel a déjà planifié une date de fin pour cette saison 2019-2020, ainsi qu’une deadline pour la reprise du prochain exercice.
Pour l’instant, le football français, à l’image de la société tricolore dans son ensemble, est un peu dans le flou face à la crise sanitaire du Covid-19. Quand est-ce que le peuple français pourra revivre normalement ? Personne ne le sait. Et pourtant, la LFP a tranché pour sa Ligue 1. Face au retard pris par le championnat, la Ligue a donc fixé de nouvelles dates théoriques. Puisque vendredi, le bureau exécutif a effectivement voté pour une conclusion de la saison en cours au 25 juillet, avant une reprise de la suivante lors du week-end du 23 août. En repoussant de deux semaines le début de l’exercice 2020-2021, la LFP se veut donc résolument optimiste. Mais au final, et comme l’explique Carine Galli, tout dépendra des décisions des instances.
« L’arrivée de Mediapro dans la danse change tout »
« La LFP qui vote une reprise de la L1 au 22 août ? L’arrivée de Mediapro dans la danse change tout. Ils ont besoin de communiquer, d’essayer de mettre en place une grille de programmes. Donc c’est une situation un peu compliquée. Le nouveau diffuseur de la L1 arrive au milieu d’une pandémie… Après, c’est normal que les dirigeants du foot français essayent de donner des dates pour y voir un peu plus clair. Mais on ne sait pas quand la crise va s’arrêter. Est-ce qu’il y aura une deuxième vague comme en Asie ? C’est bien d’espérer une reprise fin août, mais tout ça, c’est en pointillés… Ce sont des espoirs, des souhaits, mais en réalité, il n’y a personne qui est capable de dire quand la pandémie va s’arrêter. Donc ce ne sont pas les dirigeants de la LFP qui vont nous dire quand le football va reprendre… », a lancé la consultante de L’Équipe du Soir, qui sait que la LFP refuse de mettre en péril les premiers versements des Droits TV de la prochaine saison, qui s’élèveront à plus d’un milliard d’euros entre Mediapro (780 ME), Canal + (330 ME) et Free (50 ME).
