OL : Bosz défend Shaqiri, Nabil Djellit en veut à Cherki
Malgré les difficultés de Xherdan Shaqiri pour ses débuts à l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki ne parvient pas à s’imposer. Une déception pour le journaliste Nabil Djellit, qui reconnaît la responsabilité du jeune Gone.
Si l’Olympique Lyonnais recolle progressivement au wagon de tête en Ligue 1, Xherdan Shaqiri reste à quai. Le milieu offensif arrivé cet été en provenance de Liverpool enchaîne les prestations décevantes, sans pour autant perdre la confiance de Peter Bosz. « Il peut faire mieux. Mais il n’a pas fait la préparation avec nous, a défendu le coach des Gones. Et puis c’est un joueur intelligent, qui a une technique extraordinaire, surtout dans les petits espaces. Si on joue plus haut, on va jouer dans ces petits espaces, et je suis sûr qu’il s’exprimera mieux. »
En attendant, Rayan Cherki, au profil similaire, patiente sur le banc des remplaçants. Une situation anormale pour le journaliste Nabil Djellit. « C’est surtout le choix du coach, donc il est obligé de monter au créneau pour lui. C’est un investissement qui a été demandé au club pour renforcer cette équipe, c’est normal, a interprété le chroniqueur de la chaîne L’Equipe. Shaqiri, c’est un bon joueur, voire un très bon joueur comme on l’a vu à l’Euro. Mais c’est un joueur qui ne s’est pas imposé dans des tops clubs comme Liverpool et Bayern Munich. »
« Certes, il a été recruté par ces clubs. Mais pour l’instant, il est décevant, il porte trop le ballon. C’est dommage que Cherki n’ait pas réellement fait le job, a regretté le journaliste. Parce que quand Bosz défend Shaqiri, j’ai l’impression qu’il parle de Cherki. Tu as déjà en magasin ce que tu espères. Cherki, peut-être pour certaines raisons, on ne lui a pas totalement fait confiance. Il a certainement sa part de responsabilité aussi, mais moi je trouve que c’est dommage. » Ce n’est sûrement pas un hasard si Peter Bosz et ses prédécesseurs n’ont pas installé le joyau lyonnais dans le onze.