OL : Pour Karim Bennani, tout a changé après l’OM
Toujours distancé par les équipes de tête en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais garde des motifs d’espoir grâce au contenu de ses matchs. Les Gones montrent un meilleur visage depuis quelques semaines. Un déclic que le journaliste Karim Bennani situe au choc remporté face à l’Olympique de Marseille (2-1) en février dernier.
On peut parler d’un petit exploit pour l’Olympique Lyonnais. Car avant son huitième de finale aller de l’Europa League jeudi, une seule équipe française, le FC Nantes, avait réussi à s’imposer à Porto (2-0) en 1971. C’est dire la qualité de la performance réalisée par le club rhodanien (1-0). Ce résultat confirme la montée en puissance des hommes de Peter Bosz qui, malgré l’écart qui les sépare encore du wagon de tête en Ligue 1, montrent une certaine progression dans le jeu.
Pour le journaliste Karim Bennani, le déclic a eu lieu le 1er février dernier, lorsque l’Olympique Lyonnais diminué par de nombreuses absences avait renversé l’Olympique de Marseille. « On ne pouvait pas s’attendre à ça (au réveil de l’OL, ndlr), sauf si l’on se référait au parcours européen de Lyon lors de la phase de groupes de l’Europa League, a commenté le chroniqueur de L’Equipe de Greg. Ils ont été impressionnants en Coupe d’Europe. Ils n’avaient pas des adversaires du calibre de Porto, mais ils ont fait le boulot. »
« Ça s’est un peu délité en championnat pendant quelques temps. Et je pense que cette victoire contre Marseille, même s’il y a eu une défaite après (2-0 à Monaco), il y avait du contenu. Ils étaient handicapés, ils ont réussi à gagner un match tellement important pour la suite de la saison que ça leur a redonné confiance, a expliqué le journaliste sur la chaîne L’Equipe. Ça a permis à Peter Bosz d’avoir un peu de légitimité dans le vestiaire et auprès des supporters. C’est aussi important pour avancer dans la saison. » Cet hiver, les signatures de Tanguy Ndombele et de Romain Faivre ont également amené un plus chez les Gones.