OM : Un vestiaire sous tension, Giovanni Castaldi accuse Milik
L’Olympique de Marseille se déplace ce jeudi soir sur la pelouse de Qarabag en Conference League. Un match qui pourrait s’annoncer piège pour les Phocéens.
L’OM doit finir le travail ce jeudi soir en Conference League contre Qarabag. Les joueurs de Jorge Sampaoli ont battu l’équipe d’Azerbaïdjan la semaine passée sur le score de trois buts à un. Un match au cours duquel Arkadiusz Milik a planté un doublé. Le Polonais fait beaucoup parler de lui depuis quelques semaines. Le motif ? Son traitement qu’il estime injuste de la part de Jorge Sampaoli. Les deux hommes se sont d’ailleurs récemment envoyés des messages par médias interposés afin de faire mieux comprendre leur ressenti. Après la défaite contre Clermont dimanche dernier en Ligue 1, Dimitri Payet a mis le feu au poudre en invitant ses partenaires à dégonfler les melons. Pour certains observateurs, le message était envoyé à Milik. En tout cas, Giovanni Castaldi pense l’ancien du Napoli responsable des tensions sur la Canebière.
Giovanni Castaldi l’a mauvaise contre Milik
Sur le plateau de La Chaine L’Equipe, le journaliste a donné un avis clair sur le sujet. “Celui qui faute initialement, c’est Arkadiusz Milik parce que c’est lui qui se plaint alors que sportivement, l’Olympique de Marseille tourne bien. A ce moment-là, l’Olympique de Marseille était la meilleure défense du championnat de France. Tout l’été, on se disait que ça allait être déséquilibré avec Sampaoli alors que son équipe était très bien structurée, à l’image du match qu’ils font à Lens. C’est la situation personnelle de Milik qui fait que le vestiaire de l’OM n’est pas bien parce qu’il n’est pas content et qu’il s’estime au-dessus de cette équipe. Il s’estime être le meilleur joueur de l’équipe et il ne supporte pas que cette équipe ne joue pas pour lui. La réalité, c’est que depuis le début de la saison, le joueur le plus régulier est Payet et pas Milik”, a notamment indiqué Giovanni Castaldi, agacé par les états d’âme récents du Polonais, qui ne font pas avancer la stabilité du groupe phocéen.