OM : Villas-Boas reste à Marseille, pourquoi le plan d’Eyraud a foiré
Malgré le départ d’Andoni Zubizarreta, André Villas-Boas sera bel et bien présent sur le banc de touche de l’Olympique de Marseille la saison prochaine.
Il y a une dizaine de jours, le départ du directeur sportif espagnol avait clairement assombri l’avenir d’AVB du côté du club phocéen. Mais alors qu’il avait lié son avenir à celui de Zubizarreta, Villas-Boas a finalement décidé de faire volte-face. Puisque ce lundi soir, L’Équipe annonce que le technicien portugais a décidé d’honorer sa deuxième année de contrat à l’OM. Après avoir refusé de signer une prolongation jusqu’en 2023, l’entraîneur de 42 ans a toutefois annoncé son envie de rester à Jacques-Henri Eyraud et à Frank McCourt. Soutenu par son groupe et convaincu par ses joueurs, Villas-Boas sera donc sur le banc de Marseille la saison prochaine, avec la Ligue des Champions en ligne de mire. Une nouvelle qui ne surprend pas tellement Sébastien Tarrago.
« Ce n’était pas du tout l’idée de départ d’Eyraud… »
« Je peux comprendre le choix d’AVB. Même s’il renie ses nombreuses paroles au cours de la saison, car il avait quand même dit que son futur était lié à celui de Zubizarreta. Ce n’est jamais très bon de revenir en arrière, mais il peut retomber sur ses pattes en disant que Zubizarreta lui a dit de rester, que ses joueurs lui ont demandé de rester. En fait, il fait un acte de grande générosité. Il s’en sortira. Après, pour le club, cette situation n’est pas simple. Eyraud voulait le faire partir sans lui donner quoi que ce soit. Si la direction lui avait donné un peu de sous au départ, il serait parti. Et puis, du coup, ça a patiné, ils ont eu le temps de passer des coups de fil. Et au final, il change d’avis. Ce n’était pas du tout l’idée de départ d’Eyraud… », a expliqué, dans L’Equipe du Soir, le journaliste, qui sait qu’Eyraud et Villas-Boas vont désormais devoir trouver un terrain d’entente en vue du prochain mercato. Ce qui ne sera pas chose aisée, vu que l’entraîneur veut renforcer son équipe alors que le président doit d’abord vendre de gros joueurs pour renflouer les caisses vides…