PSG : Après Neymar, Cavani et le Parc se font endormir par Leonardo

Déterminé à quitter le Paris Saint-Germain pour l’Atlético Madrid cet hiver, Edinson Cavani constate que les négociations entre les deux clubs n’avancent pas. Ce que le dirigeant parisien Leonardo avait peut-être prévu dès le départ.

L’Atlético Madrid parviendra-t-il à convaincre le Paris Saint-Germain ? Rien n’est moins sûr. Après le refus de ses deux premières offres à 10 M€ et 15 M€, le pensionnaire de Liga revient à la charge avec une proposition de 18 M€ plus des bonus. Un montant énorme pour un attaquant proche de ses 33 ans et de sa fin de contrat. Pourtant, Didier Roustan voit bien le PSG rejeter ce chèque, lui qui estime que les Parisiens tentent d’endormir l’Uruguayen, comme ils l’auraient fait avec Neymar l’été dernier.

« Quand le PSG a demandé 30 M€ pour Cavani, c’est comme quand ils ont dit 300 M€ pour Neymar, a comparé le journaliste sur La Chaîne L’Equipe. C’est un chiffre annoncé comme ça, et après on discute même si tu pars de loin. Cavani, c’est un risque. Il est souvent blessé, il a plus de 30 ans, son contrat expire dans cinq mois… Quelque part, quand Leonardo dit “on va écouter le joueur”, tout ça, c’est vis-à-vis des supporters. Mais si à 18 M€ plus bonus, ils ne le laissent pas partir, c’est qu’ils veulent garder Cavani. De même que j’ai toujours pensé qu’ils ne voulaient pas vendre Neymar. Ils ne sont jamais clairs. »

Le coup de bluff de Leonardo ?

« (…) Là où Paris est malin, et c’est ce qu’ils ont fait avec Neymar, c’est que pour ne pas se mettre Cavani à dos, ils lui ont dit “tu vois, on a essayé. C’est comme avec Neymar, on a essayé avec Barcelone et le Real. Ce n’est pas de notre faute, on a ouvert la porte.” Oui, c’est un jeu de dupes. Parce que si le PSG se braque et qu’ils disent qu’ils ne vendent pas Cavani, là le joueur peut dire “vous êtes gentils mais vous me mettez toujours remplaçant, vous me faites jouer 10 minutes dans les matchs en bois…” Leur intérêt au PSG, s’ils veulent le garder, c’est d’ouvrir les négociations et de faire en sorte qu’il ne se passe jamais rien », a commenté le spécialiste, qui ne croit pas au départ du Matador cet hiver.