PSG : Déjà la fin du quatuor offensif ? Il soutient Tuchel
Leader incontesté en Ligue 1, puis qualifié et assuré d’être premier de son groupe en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain réalise une bonne première partie de saison.
Très bien. Mais comme chaque saison depuis l’arrivée des investisseurs qataris, le club de la capitale sera jugé en cours d’exercice, quand le PSG entrera dans le vif du sujet en phase finale de la C1. Lors des prochains huitièmes de finale de la Champions, Thomas Tuchel ne devrait pas aligner ses quatre fantastiques, à savoir Neymar, Mbappé, Icardi et Di Maria. S’il a tenté le coup pendant 45 minutes contre le Real Madrid la semaine passée, avec une certaine réussite (2-2), l’entraîneur allemand ne prendra plus ce risque dans un grand match européen. C’est en tout cas ce qu’il a récemment confié : « Jouer avec quatre attaquants, ce n’est pas possible. On doit trouver des solutions pour une équipe équilibrée défensivement et offensivement ». Une annonce qui étonne un peu Didier Roustan.
« Pourquoi le dire maintenant ? »
« Tuchel peut-il mettre deux stars de côté sans conséquences ? La conséquence pour Tuchel, c’est s’ils se font éliminer devant une équipe moins forte en Ligue des Champions. Les conséquences seront là. Deux stars de côté ? Au maximum, il y en aura une. Ce sera soit Mbappé, soit Neymar, mais pas les deux. Après, entre Di Maria et Icardi, ça se joue… Il y a aussi Cavani. C’est peut-être un peu tôt dans la saison pour annoncer ça. Pourquoi le dire maintenant ? Avec Neymar et Mbappé qui ne défendent pas, c’est dur de jouer avec deux milieux, sachant que Verratti n’est pas un bosseur. Le souci, c’est que le PSG n’a pas de numéro six. Donc Tuchel mettra trois milieux. Je suis d’accord avec ce choix, c’est une question d’équilibre. Mais ce n’est pas une défaite pour Tuchel, car Mbappé ne défend pas non plus avec Deschamps. Ce choix n’aura pas de conséquences, même si Tuchel va devoir gérer les uns et les autres », a détaillé le consultant de La Chaîne L’Équipe, qui se demande si Tuchel a les épaules pour gérer ce problème de riches, alors que son collectif n’est pas encore huilé…