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PSG : Philippe Sanfourche stoppe Pochettino dans son casse-tête

Accroché à Leipzig (2-2) mercredi en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a encore souffert de la passivité défensive de ses attaquants. Pour Philippe Sanfourche, ce problème ne sera jamais résolu.

Même sans Lionel Messi, actuellement blessé, l’équation reste la même pour le Paris Saint-Germain. Ses attaquants ont toujours tendance à négliger les tâches défensives, laissant le reste de l’équipe s’opposer aux assauts adverses en infériorité numérique. C’est notamment le scénario aperçu mercredi à Leipzig, où les Parisiens ont pris l’eau dans le premier quart d’heure, sous les yeux d’un Philippe Sanfourche pessimiste. En effet, le chroniqueur de la chaîne L’Equipe n’imagine pas le coach Mauricio Pochettino trouver la solution.

Trop de solistes au PSG

« Je ne vois pas comment ça peut s’arranger au niveau du projet collectif, a réagi le journaliste. Tu as des identités de joueurs, une somme de joueurs individuels qui ne sont pas faits intrinsèquement pour faire des efforts pour les autres. Il ne peut pas y avoir que des Danilo et des Herrera, il n’y en a pas beaucoup finalement dans cette équipe, il y a quand même essentiellement des joueurs qui jouent pour eux, qui jouent pour faire des stats, même sans le vouloir, sans le savoir, mais de manière indicible. »

« Moi, les matchs, je les vois plus au stade. Mercredi, j’étais à Leipzig. Et encore une fois, il y a un truc qu’on voit bien au stade, et c’était vraiment patent sur la première demi-heure de jeu, c’est que tu as trois mecs qui ne participent pas au même match que les autres, a souligné notre confrère. Les trois de devant, à partir du moment où Leipzig décide de rentrer dans la tronche du PSG, le bloc recule, mais eux ils ne reculent pas. » Cette fois, on parle de Kylian Mbappé, Neymar et Angel Di Maria.

« Il n’y a rien à faire ! »

« Eux, ils sont toujours 10 mètres dans la moitié de terrain de Leipzig, ils attendent les ballons. Et au milieu, tu peux mettre qui tu veux, tu peux mettre le Iniesta de la grande époque avec Pirlo… De toute façon, à partir du moment où tu es à trois contre cinq ou à trois contre six, il n’y a rien à faire ! L’équipe est forcément coupée en deux », a conclu Philippe Sanfourche, inquiet pour les recherches d’équilibre menées par Mauricio Pochettino.

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