La Chaîne L'Equipe

TV : Olivier Ménard explique le succès de L’Équipe du Soir

En cette période de crise sanitaire du Covid-19, certaines émissions de télévision basées sur le football résistent. C’est notamment le cas de L’Equipe du Soir sur La Chaîne L’Equipe.

Depuis la reprise des émissions, en plein confinement, les téléspectateurs sont invités à mettre la 21 à partir de 19h20. Chaque soir du lundi au vendredi, plusieurs chroniqueurs prennent place autour du plateau d’Olivier Ménard. Si le présentateur est parfois remplacé par Messaoud Benterki ou Estelle Denis, qui a laissé son émission L’Équipe d’Estelle de côté depuis la suspension des compétitions sportives à cause de la pandémie de coronavirus, « Mémé » anime une belle petite troupe de spécialistes du sport. Avec un certain brio puisque l’EDS, lancée en 2008, frôle parfois le million de téléspectateurs les soirs de grands matchs. Une réussite expliquée par Olivier Ménard.

« La formule plaît, les chroniqueurs sont plutôt bons »

« L’Equipe du Soir, pas un succès gagnant au départ ? Je ne sais pas, car au moment où on a lancé l’émission, on était sur le satellite. Donc il n’y avait pas forcément une course à l’audience. On était distribué sur Canal Sat, et le modèle économique d’une chaîne diffusée sur le câble, ça porte sur les deals avec les diffuseurs. On n’avait donc pas l’ambition d’être les plus regardés. Depuis notre arrivée sur la TNT en 2012, on est une chaîne privée. Donc on prend en compte l’audimat, qui impacte les pubs et les contenus. On est dans un milieu où lors de chaque enchère de Droits TV, le plus offrant gagne. La conséquence pour l’amateur de foot, c’est qu’il est obligé de payer plusieurs abonnements pour avoir un pack complet. Nous, on est en gratuit, les gens ne voient pas forcément les matchs. La formule gagnante, c’est parce qu’on est gratuit justement. Après, la formule plaît, les chroniqueurs sont plutôt bons. Les gens nous regardent. On parle de tout. Si on a une information à sortir, on l’a sort. J’aime bien quand ça pète. Dans les discussions, moins je parle, plus il y a débat. La circulation de la parole dans une émission de débats, elle se fait toute seule. Le chroniqueur le plus susceptible ? Yoann Riou. Le plus calme ? Ce n’est pas leur qualité. Mais je vais dire Vincent Duluc, et encore… Le plus rageux ? Bertrand Latour. Le plus paresseux ? Didier Roustan, il ne bosse pas les thèmes sur l’omni-sport. Le plus travailleur ? Bernard Lions. Le plus drôle ? Quand il est en forme, Didier Roustan. Le plus fêtard ? Bertrand Latour. Le plus calé en foot ? Ils ont tous un truc. Impossible à dire, peut-être Vincent Duluc. Le chouchou ? Je n’ai pas de chouchou. C’est une bonne bande, j’éprouve vraiment du plaisir à les retrouver pendant la semaine », a lancé, sur OL TV, le présentateur de L’Equipe du Soir, qui sait que ses chroniqueurs ne font toutefois pas l’unanimité auprès des dirigeants du foot français ou des supporters des différents clubs.

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