EdF : Robert Pirès prévient Marcus Thuram sur l’enfer qui l’attend en Bleu
Appelé pour la première fois en équipe de France, 12 ans après la dernière sélection de son père Lilian, Marcus Thuram sera l’une des attractions du prochain rassemblement.
Performant avec le Borussia Mönchengladbach, Marcus Thuram a été récompensé. L’attaquant de 23 ans a reçu sa première convocation en équipe de France. Sans doute pour la plus grande fierté de son père Lilian, champion du monde avec les Bleus en 1998. C’est pourquoi Robert Pirès a lancé un avertissement à l’ancien Guingampais qui peut s’attendre à une vague médiatique pendant ses débuts à Clairefontaine.
« (…) Dans le foot être un fils de est dangereux, a confié l’ex-international français au quotidien Le Parisien. Mais alors “fils de champion du monde”, là, c’est quasiment mission impossible… Ton père est allé sur le toit du monde. Comment faire mieux après ? Mais sa grande chance, c’est que Marcus est attaquant et que personne ne l’a comparé à son père. Il a pu grandir plus tranquillement et faire ses preuves sans craindre l’ombre du papa. »
« On ne va l’interroger que sur Lilian »
Il n’empêche que les autres exemples appuient le discours de Pirès. « Regardez tout ce qui a été écrit sur les enfants de Zizou quand ils se sont mis au foot, a-t-il rappelé. Ou sur ceux de Youri (Djorkaeff)… Tu as à peine tapé dans le ballon qu’il y a plein d’articles sur toi. Tu fais le buzz malgré toi alors que tu n’as rien demandé et que tu veux juste t’amuser avec tes potes. Marcus, au début, il a dû souffrir de cela. Les gens ne réalisent pas cette pression et je sais de quoi je parle. »
« Mon fils, Théo, a 13 ans et a intégré l’académie d’Arsenal. En plus, il joue milieu de terrain comme moi. Il sait que ce sera encore plus difficile pour lui que pour ses copains de devenir pro car on lui parlera toujours de moi. Je l’ai prévenu de ce danger, a raconté le consultant. C’est ce qu’a dû dire Lilian à son fils après sa sélection : vous allez voir que pour sa première conférence de presse, on ne va l’interroger que sur Lilian, ses 142 sélections et s’il espère faire aussi bien que lui, etc. » Une pression supplémentaire dont Marcus Thuram se serait bien passé.