EdF : Tranquilles, les Bleus ne jouent même pas à fond
Avec une seule victoire en trois matchs, l’équipe de France a dû s’employer pour terminer en tête de son groupe à l’Euro. Mais pour Arsène Wenger, les Bleus sont encore dans la gestion de leurs efforts.
Au cours de cette folle soirée de mercredi, durant laquelle toutes les équipes du groupe F ont changé de classement, l’équipe de France a bien failli perdre le bénéfice de sa première place. Ce fauteuil de leader était effectivement menacé lorsque le Portugal a ouvert le score. Mais comme face à la Hongrie (1-1), les hommes de Didier Deschamps ont trouvé les solutions pour repartir avec un nul (2-2) qui suffit à leur bonheur. C’est pourquoi Arsène Wenger estime que les Bleus se préservent pour la phase éliminatoire.
En contrôle contre le Portugal
« La France m’inspire avant tout un potentiel, a confié l’Alsacien au quotidien Le Parisien. On sent qu’il y a toujours la ressource nécessaire pour la faire la différence quand il le faut. Il n’y a pas la constance dans le jeu sur 90 minutes mais il y a une forme de sécurité qui existe, à la fois offensive et défensive. On sent que s’il faut vraiment on peut encore en mettre un. Contre le Portugal on a joué avec une forme de contrôle. Je pense que les joueurs n’en sont pas conscients mais ça se ressent. On n’a pas puisé dans nos ressources pour mettre du rythme ou provoquer la faute chez l’adversaire. On a assez de talent pour gagner le match sans, pour l’instant, nous pousser à bout. »
L’EdF va passer aux choses sérieuses
A en croire Arsène Wenger, le meilleur est donc à venir pour l’équipe de France. « Je crois qu’on va voir le véritable potentiel de cette équipe à partir de maintenant, a annoncé le consultant de beIN Sports. D’abord parce que physiquement on n’est pas entamés. Ensuite parce que la différence de potentiel de puissance qu’on a par rapport aux autres équipes va jouer de plus en plus au fur et à mesure que le tournoi avance. (…) Cette équipe a un vrai potentiel qui n’est pas encore complètement exploité. Et quelque part je pense que, maintenant, ça passe par les joueurs : jusqu’où veulent-ils aller ensemble ? » Rien de très rassurant pour la Suisse en huitièmes de finale.