PSG : Ancien banni, Paris est maintenant invité par les cadors
Finaliste de la précédente édition, le Paris Saint-Germain va de nouveau disputer les demi-finales de la Ligue des Champions. Des performances qui installent progressivement le club francilien parmi les grands d’Europe.
Il faudra encore composer avec le Paris Saint-Germain cette saison. Alors que certains leur reprochaient un parcours trop facile pour atteindre la finale la saison dernière, les Parisiens ont cette fois écarté Manchester United en phase de groupes, puis le FC Barcelone et le Bayern Munich pour atterrir dans le dernier carré. Suffisant pour gagner le respect des cadors européens selon Dominique Sévérac, qui remarque un nouveau statut accordé au champion de France.
« Paris n’a encore rien gagné mais un peu quand même : de la crédibilité et du respect, a écrit le journaliste du quotidien Le Parisien. Le PSG voulait absolument s’installer à la table des puissants, participer à leur banquet et il vient de mettre un pied dans la porte en même temps que son couvert l’attend. » Ce n’était pourtant pas gagné pour le club du Qatar, dont la puissance financière a un temps dérangé.
Le PSG mieux arbitré
« (…) Paris n’est pas pauvre, mais c’est justement parce qu’il déboule avec ses atouts de nouveau riche susceptible de bousculer le Davos du football qu’il a longtemps été regardé de travers et pas admis à la fête, a poursuivi le spécialiste du PSG. Le Real, le Barça, le Bayern ou Manchester avaient la tête du physio qui dit au PSG qu’il s’agit d’une soirée privée et qu’il ne pourra pas rentrer. » Cette époque est désormais terminée. La preuve avec l’arbitrage en Ligue des Champions.
« (…) Contre Barcelone deux fois, ou Munich à deux reprises également, les quatre arbitres ont été bons, sifflant de manière impartiale, ou se trompant, un coup favorablement pour Paris, un autre contre, s’est réjoui Dominique Sévérac. Bref, aucun scandale et le sentiment, enfin, d’une acceptation, comme si le PSG s’était fait une (petite) place au soleil. Pour la vue sur mer, il doit encore patienter. »