PSG : Les Parisiens ont explosé, c’était le plan de Guardiola

Battu par Manchester City (1-2) en demi-finale aller de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain paye sa deuxième période totalement ratée. Les Parisiens ont souffert physiquement, ce que le manager mancunien Pep Guardiola avait prévu.

D’une période à l’autre, le Paris Saint-Germain a été méconnaissable. Les hommes de Mauricio Pochettino ont en effet dominé le premier acte avec la manière, celle qui leur avait déjà permis d’éliminer le FC Barcelone et le Bayern Munich aux tours précédents. Mais la lumière s’est éteinte au retour des vestiaires puisque les Parisiens n’ont quasiment plus existé après la pause, comme s’ils n’avaient plus d’énergie. En tant qu’observateur de la Premier League, Robert Pirès n’est pas surpris par ce scénario, lui qui estime que la possession de balle chère au coach Pep Guardiola a épuisé le PSG.

« Un PSG à deux visages ? Oui. Mais quand je vois l’intensité que City a mise, c’est normal que Paris plonge, a commenté l’ancien Gunner d’Arsenal pour le quotidien Le Parisien. Parce que j’ai trouvé que l’équipe de Guardiola a vraiment épuisé ces Parisiens, dans cette possession du ballon, dans cette façon de les faire courir de droite à gauche, un relais, deux relais au milieu et, quand tu as des joueurs comme De Bruyne et Foden, tu trouves toujours des décalages et une solution. C’est pour ça que Paris, en seconde période, a complètement plongé physiquement. »

« Son plan a fonctionné à merveille »

« La victoire de la méthode Guardiola ? Mais bien sûr, il a gagné avec sa méthode. Il savait très bien comment fonctionnait Paris, il a parfaitement préparé ce match, a ajouté le consultant. Et puis ce qui est marrant, c’est qu’en première mi-temps on ne l’a jamais vu s’agacer. En fait, son plan a fonctionné à merveille. Ils n’ont jamais paniqué même quand Marquinhos a marqué. Et, en deuxième mi-temps, ils ont continué avec le même schéma, la même mise en place. Quand tu es face à une équipe qui te fait courir comme ça, tu perds ta lucidité, tu perds des duels, tu loupes plein de choses et tu galères ! » Le PSG avait pourtant résisté dans une physionomie similaire face au Bayern et au Barça.