Le Parisien

PSG-OM : Tuchel et Villas-Boas paranos, Alonzo donne son diagnostic

Encensés à leurs débuts en Ligue 1, notamment pour leur communication, Thomas Tuchel et André Villas-Boas sont désormais critiqués. Les entraîneurs du Paris Saint-Germain et de l’Olympique de Marseille se sentent constamment persécutés, ce que Jérôme Alonzo comprend parfaitement.

Thomas Tuchel souriant et souvent d’humeur à plaisanter avec les médias, c’est terminé. Le coach du Paris Saint-Germain se tient désormais sur la défensive à chaque conférence de presse. Comme si les journalistes, en plus de son directeur sportif Leonardo, lui tendaient un piège à chaque question. Un comportement paranoïaque qui rappelle celui de certains prédécesseurs que Jérôme Alonzo a bien connus dans la capitale.

« Si entraîner le PSG rend parano ? Parano, je ne sais pas. Mais fou c’est sûr, a répondu l’ancien gardien dans les colonnes du Parisien. Vahid (Halilhodzic) et la taupe, Luis (Fernandez) et Ronnie (Ronaldinho), Le Guen qui en arrive à sortir Pauleta, Tuchel et le positionnement de Marquinhos … Ils ont tous pété un plomb à un moment donné ! Vahid (Halilhodzic) est devenu parano à la fin, comme Tuchel devient parano parce que je pense qu’ il sait lui aussi que c’est la fin. »

« Villas-Boas, on dirait un berger corse ! »

« Certes, à notre époque, il n’y avait pas les réseaux sociaux, mais rappelez-vous : Luis (Fernandez), Vahid (Halilhodzic) avaient leur marionnette aux Guignols, s’est souvenu le consultant. Nous, ça nous faisait marrer, mais eux, je n’en suis pas sûr. Quand à 19h55 tu es raillé devant 4 millions de personnes… Être entraîneur du PSG c’était déjà être un personnage public important. Et ça n’a pas tellement changé. »

Le constat vaut également pour l’Olympique de Marseille, dont l’entraîneur André Villas-Boas a lui aussi changé de comportement face à la presse. « Prenez tous les coachs de Marseille depuis 20 ans, ils ont tous pété les plombs aussi, a ajouté Jérôme Alonzo. Je me souviens d’interviews de Villas-Boas il y a un an et demi : tout beau, tout bien rasé. Put…, aujourd’hui, on dirait un berger corse ! Et recherché en plus ! » Déjà agacé par les propos d’Eric Di Meco, le Portugais appréciera…

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