Bordeaux dépose le bilan, un repreneur se place
Enorme coup dur pour les suiveurs des Girondins de Bordeaux, et pour l’un des plus grands clubs français.
Le propriétaire du club aquitain a annoncé ce jeudi qu’il ne subviendrait plus aux besoins, présents et futurs, des Girondins, en raison de sa volonté d’arrêter brutalement les frais. Le Tribunal de Commerce va désormais prendre l’affaire en mains avec effet immédiat, et des impacts rapides pourront se faire sentir dès le passage devant la DNCG, au mois de juillet. Le risque est grand de voir le club bordelais connaitre des mois difficiles sur le plan financier, à moins d’un repreneur rapidement sollicité, trouvé et forcément bien loti économiquement pour redresser la barre. Parmi les premiers à réagir, se trouve le Maire de Bordeaux, qui n’a trouvé aucun mot compatissant pour King Street, et va désormais s’activer pour essayer de sauver les meubles, la situation et surtout les emplois, même s’il ne pourra pas faire de miracles.
« Ce n’est malheureusement pas une grande surprise pour moi. Le plan de reprise du club, contre lequel j’avais voté en 2018, ne paraissait pas, dès le début, en mesure d’assurer sa pérennité. Cela paraît chose confirmée aujourd’hui », a fait savoir le Maire de Bordeaux, qui se rapprochera peut-être de Bruno Fiévet, potentiel repreneur du club qui est dans le giron depuis quelques temps déjà. « Je vais discuter avec le tribunal de commerce, et le mandataire qui sera en charge de trouver un repreneur, pour voir quel est le meilleur projet pour le club. Les politiques locaux seront aussi mis à distribution. On n’a pas à discuter avec Frédéric Longuépée pour l’instant. De toute façon il n’a jamais voulu discuter avec moi, je ne vois pas pourquoi maintenant il le ferait, alors que King Street jette l’éponge », a fait savoir l’entrepreneur et ancien recruteur des Girondins.