L2 : Toulouse en barrages, Bilel Ghazi parle d’exemple
Vendredi soir, Toulouse a tranquillement dominé Grenoble (3-0) dans le pré-barrage d’accession à la Ligue 1.
La descente de L1 en Ligue 2 n’est jamais facile à vivre pour un club. Mais cette saison, le TFC prouve le contraire. Après un dernier exercice catastrophique dans l’élite du football français, le club de la Ville Rose est reparti de zéro. Grâce à l’arrivée du fonds d’investissement américain RedBird Capital Partners, Damien Comolli a été nommé président. Puis sur le terrain, Patrice Garande a fait briller un savant mélange de jeunes du cru et de recrues expérimentées. Et avec le plus gros budget de L2, Toulouse est en passe de réussir son coup. Car la semaine prochaine, le Téfécé aura le droit d’affronter le 18e de L1 pour suivre Troyes et Clermont, promus via le championnat. Après sa belle victoire contre le GF 38 vendredi, Toulouse a en tout cas été félicité par Bilel Ghazi.
« Le TFC en est un exemple »
« Sincère bravo Toulouse, qui a su surmonter une entame compliquée et une vague de Covid ! Quelque soit l’adversaire en barrages, il ne serait que justice que le 3e de L2 monte en L1 ! Heureux de voir que le club se soit reconstruit en partie sur le gros travail de sa formation. Le TFC en est un exemple : pour toute une catégorie de clubs français, il est impensable de construire un modèle sportif pérenne sans formation. À Grenoble, d’une culture de la formation (avec 3 champions du monde formés), on est passé à un club sans centre de formation… Triste. Mais en revenant de nulle part, le GF 38 a prouvé que Grenoble était aussi ville de foot. Même si les politiques locaux n’aident en rien. Bravo au club pour le projet de centre d’entraînement et de formation. Mais le bâtir à 50kms est un immense et triste échec pour la ville », a lâché, sur Twitter, l’ancien journaliste, qui pense que les clubs français doivent se baser sur leur formation, surtout en cette période de crise.