Toulouse, Cavani, Fékir, Gourcuff… Danic se lâche et c’est culte
Gaël Danic a crapahuté pendant plus de dix ans les terrains hexagonaux. À désormais 40 ans, l’ancien valenciennois a raccroché les crampons.
Gaël Danic, si vous êtes un suiveur assidu de la Ligue 1 depuis une quinzaine d’année, vous connaissez forcément ce joueur. Doté d’une patte gauche largement au-dessus de la moyenne, l’ancien ailier de métier, même s’il n’a pas atteint les sommets footballistiques, reste un joueur qui était une vraie valeur sûre au sein de l’élite hexagonale. Et comme de coutume après une carrière bien remplie et quand sonne l’heure de la retraite, il est temps de faire le bilan de sa vie de footballeur.
Cavani comme idole
Bien entendu, Gaël Danic n’échappe pas à cette règle immuable. Ainsi, dans les colonnes du Télégramme, celui qui est passé par le Stade Rennais, Valenciennes ou Bastia ses remémoré avec nostalgie les épisodes les plus marquants de sa riche carrière. L’occasion aussi pour lui d’évoquer les joueurs les plus talentueux qu’il ait rencontré ou ceux avec lesquels il a eu la chance d’évoluer sur le rectangle vert.
« Les joueurs les plus forts avec qui j’ai joué ? Il y en a plusieurs. Mentalement, le plus fort que j’ai connu, c’est Nabil Fekir. C’est du très très lourd. Il ne se plaignait jamais, ne baissait pas la tête, c’est un gars qui ne lâche jamais, il est allé chercher tout ce qu’il a. Sinon, en termes de qualité, Yoann Gourcuff à 100 %, c’était du très très haut niveau, sa vision du jeu, sa qualité technique, de passe… Il avait tout. Alexandre Lacazette, aussi, devant le but, il est extrêmement adroit », a confié Danic avant de se pencher plus à propos sur le joueur avec qui il aurait aimé jouer : « Edinson Cavani. J’avais une bonne qualité de passe, lui, c’est un joueur qui s’épanouit quand il a de bons ballons. Moi qui avais pour habitude de toujours regarder le déplacement de l’attaquant quand je prenais la balle… L’association aurait été bonne, en toute humilité (rires) (…) Cavani, j’adore le joueur, mais j’adore surtout l’homme. C’est la classe. On ne l’a jamais entendu malgré toutes ses péripéties à Paris.
Pour conclure, Gaël Danic a également glissé un petit taquet gratuit, en passant, concernant le Toulouse FC : « Le joueur contre qui je n’aimais pas jouer ? C’était plutôt une équipe, Toulouse ! Je suis toujours sorti frustré des matchs contre eux, même un jour où, avec Bastia, on avait gagné 3-0. Je trouvais que c’était une équipe qui n’avait aucune identité, ni offensive, ni défensive, elle était quelconque », a lancé Gaël Danic, loin d’avoir sa langue dans sa poche et c’est plutôt rafraichissant.