Outre la victoire de l’Olympique Lyonnais contre Nice (2-1), le match de samedi au Groupama Stadium a été marqué par le dixième anniversaire des Lyon 1950.
À cette occasion, les ultras du virage sud ont d’abord fait une belle fête avec un joli tifo, des encouragements et des chants… avant de craquer complètement à la mi-temps. Avec l’utilisation de « 80 fumigènes et de 10 pots de fumée », le coup d’envoi de la deuxième période a été retardé de 15 minutes. Pour cette interruption, six supporters ont été interpellés et seront interdits de stade. Un comportement indigne critiqué par l’OL : « Notre position est ferme sur les jets de projectiles et de fumigènes sur le terrain, mais aussi sur les fumées, qui peuvent être extrêmement nocives. Nous allons recevoir les dirigeants pour tirer les conclusions de ces incidents et prendre connaissance de leurs explications ». Au terme de cette rencontre contre l’OGCN, Jean-Michel Aulas avait d’ailleurs « la mine désabusée ». De quoi faire rire jaune Pierre Rondeau.
« Qu’ils fassent le taff à l’entrée des stades »
« Il faut arrêter l’hypocrisie ! Je ne vais pas prendre la défense des supporters et faire l’apologie des fumigènes, même si… Je trouve ça hypocrite. Car les dirigeants profitent de l’engouement, et des images véhiculées par les fumigènes. On se souvient qu’Aulas a déjà craqué un fumigène avec ses supporters, donc il aime cette ferveur populaire. Ça fait partie de l’identité des ultras. Si vraiment ils veulent s’opposer à ces craquages de fumigènes, qu’ils fassent le taff à l’entrée des stades. On sait qu’il y en a, pourquoi il n’y a pas un contrôle fait contre les fumigènes ? Les dirigeants et les diffuseurs en profitent, mais ils critiquent derrière… Donc soit on l’interdit catégoriquement et on fait le taff à l’entrée, soit on laisse faire, soit on tente l’expérimentation surveillée avec des fumigènes sans fumée », a balancé le consultant de RMC, qui estime donc que ce débat sur les fumigènes et l’ambiance est malsain.