Samedi, l’Olympique Lyonnais n’a pas fait mieux qu’un triste match nul et vierge contre Dijon dans son Groupama Stadium (0-0).
Rudi Garcia rêvait sûrement de meilleurs débuts. Mais comme lors de sa première avec l’OM, le technicien français a lancé sa nouvelle aventure avec un 0-0. Dans cette rencontre, le coach de 55 ans a tranché dans le vif en changeant quelques éléments du 4-3-3 lyonnais. S’il n’a pas marqué des points auprès des supporters des Gones, Garcia a quand même eu le mérite de lancer Rayan Cherki chez les pros. À 16 ans et 63 jours, l’attaquant est d’ailleurs devenu le premier joueur né en 2003 à disputer une rencontre de Ligue 1. Sauf que le quatrième plus jeune joueur de l’histoire de Lyon n’est que de la poudre aux yeux, d’après les dires de Jonatan MacHardy.
« Tu risques quand même la carrière d’un gamin »
« Garcia a fait des choix très forts. Notamment en défense centrale, avec Marcelo capitaine, Andersen sur le banc, comme Reine-Adélaïde et Traoré, Cornet qui joue. Il y a des choix d’hommes. Il a voulu mettre sa patte, avec un peu de démagogie quand même. Il n’a pas mis les joueurs contestés. Je parle de démagogie pour l’entrée de Cherki. C’est la petite pépite lyonnaise, l’enfant chéri. Est-ce vraiment une bonne idée de le faire rentrer dans un match compliqué ? Est-il prêt ? Non. C’est de la pure démagogie. Il a 16 ans. Il a le numéro 18 de Fekir. Tu ne fais pas rentrer un jeune dans ce scénario-là, où tu sens que ça va finir à 0-0. Garcia fait ça juste pour s’attirer les faveurs du public lyonnais. Tu risques quand même la carrière d’un gamin. Tu ne fais pas reposer ta carrière d’entraîneur, par démagogie, sur le dos d’un joueur de 16 ans… », a lâché, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui estime donc que Garcia a surtout pensé à lui, et non pas à son jeune joueur et à son club, en faisant rentrer Cherki à la 83e minute de jeu.
