
Lundi, Rudi Garcia est officiellement devenu le nouvel entraîneur de l’Olympique Lyonnais.
Quelques mois seulement après son départ de l’autre Olympique, celui de Marseille, l’entraîneur de 55 ans a déjà retrouvé une place. Un très bon poste, dans un club qui joue le podium en Ligue 1 et qui évolue en Ligue des Champions, qu’il a glané face à Laurent Blanc. Alors comment Garcia a-t-il fait pour devancer l’ancien sélectionneur des Bleus et coach du PSG ? Grâce à deux avantages majeurs : son salaire et sa flexibilité. Alors que le Président voulait venir à l’OL avec deux adjoints et un préparateur physique, Garcia, lui, a accepté sa venue avec le seul Claude Fichaux. Ce qui a probablement fait la différence estime Sidney Govou.
« C’est la politique du club, ça a toujours été comme ça »
« Garcia, c’est un peu la suite de la fin de Genesio. On attendait un grand entraîneur, international, de renom. On a eu Sylvinho, un novice. Et là, on a un nouvel entraîneur qui, dans l’urgence, rentre bien dans les cases. Il parle français, il connaît bien le championnat, il a de l’expérience. Le fait que ce soit un coup de foudre de Juninho, à voir… Le choix était restreint, avec tel salaire, avec un seul adjoint, qui accepte le fonctionnement du club. Blanc ne rentrait pas dans les cases. À Lyon, l’entraîneur vient avec un adjoint et doit composer avec le staff lyonnais en place. C’est la politique du club, ça a toujours été comme ça », a avoué, dans le Late Football Club, le consultant de Canal+, qui pense donc que la révolution annoncée par Aulas n’a pas vraiment eu lieu ces derniers mois. Au grand dam des supporters…