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OM : « Bonnes vacances Zubi », Le Phocéen rit jaune

Vivement attendu par les supporters de l’Olympique de Marseille après une saison dernière compliquée, le mercato estival a finalement déçu.

Avec le départ de Rudi Garcia et l’arrivée d’André Villas-Boas sur le banc de touche, le club phocéen s’attendait à vivre une révolution durant le dernier marché des transferts. Mais au final, l’effectif de l’OM est resté assez stable. Huit départs majeurs contre trois arrivées, avec une balance à l’équilibre… Marseille n’a pas trop forcé pendant l’été. Ce que Le Phocéen ne contredit pas, puisqu’Andoni Zubizarreta en a pris pour son grade.

« Zubi n’a pas risqué le claquage »

« Avec trois recrues en trois mois, Zubi n’a pas risqué le claquage. Même s’il faut être honnête et rappeler que l’enveloppe à sa disposition n’incitait pas à une grosse dépense calorique. Certes, cette enveloppe, Zubi aurait pu se la constituer avec les ventes qu’il était chargé de conclure cet été. Mais, là encore, pas question de perturber son horloge biologique à jouer les VRP. D’autres auraient certainement profité du challenge pour faire chauffer les méninges et chasser les bons coups 24 heures sur 24. Mais pas lui, pas notre Zubi. Tel un V8 de grosse cylindrée, l’ancien du Barça délivre l’essentiel de son couple à bas régime. Benedetto, Alvaro, Rongier ? Des choix judicieux, unanimement salués, mais qui ne portent pas franchement le sceau d’une imagination sans bornes et d’une recherche acharnée. Une recherche qui aurait pu, qui aurait dû déboucher sur l’arrivée tant espérée d’un latéral gauche. Toujours ce souci de ne pas trop tirer sur la machine, histoire de ne pas se blesser avant de partir se reposer. Pari réussi : notre DS peut enfin profiter d’un repos bien mérité, afin de revenir en pleine possession de ses moyens pour s’attaquer au dossier Lihadji, comme promis. Bonnes vacances Zubi, on se revoit à Noël ! », a lancé le médias marseillais, qui sait que le directeur sportif espagnol a validé le choix de Villas-Boas pour Benedetto, tout en concrétisant l’arrivée de Rongier après deux ans de sape et en faisant jouer son réseau d’amis pour Gonzalez.

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