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OM : Jean-Pierre Papin a la solution concernant Milik

Si l’OM réalise une première partie de saison tout à fait convenable avec une troisième place à la clé, tout ne roule cependant pas forcément bien chez les Phocéens. C’est notamment le acas du secteur offensif.

C’est simple, l’homme qui tient presque à lui tout seul l’attaque de l’OM se nomme Dimitri Payet. À 34 ans, le meneur de jeu réunionnais brille de mille feux sous la tunique marseillaise lui qui se montre décisif que ce soit dans le rôle du buteur comme du passeur. à contrario, à part Cenjiz Under, trop peu de satisfactions sont à relater. Konrad de La Fuente ou Luis Henrique paraissent encore trop tendres, tandis qu’Arkadiusz Milik, après de belles promesses, n’est plus que l’ombre de lui-même. Une situation qui inquiète forcément en ce qui concerne l’avant-centre polonais.

Un joueur mal utilisé ?

Un état de fait qui est, selon Jean-Pierre Papin, dû à l’utilisation même de l’ancien attaquant du Napoli. En effet, selon l’ancienne légende de l’OM, quand on possède un tel joueur au sein de son effectif, on se doit de jouer d’une certaine manière afin de le mettre dans les conditions adéquates.

« Quand on évolue avec ce type d’attaquant, on ne doit jouer que pour lui, l’OM ne devrait jouer que pour lui. Le bémol, en ce moment, c’est que le jeu se base sur de la possession parfois à l’excès. Le ballon va d’un côté puis il revient dans l’axe, repart de l’autre côté et revient de nouveau. C’est beaucoup plus facile pour les défenses à gérer : elles reculent, resserrent les lignes, a indiqué Jean-Pierre Papin dans les colonnes du journal L’EquipeEn début de saison, quand les Marseillais jouaient vraiment à trois derrière, il y avait beaucoup plus de risques offensifs, des combinaisons sur les côtés. Ces derniers temps, il y a de moins en moins de jeu sur les côtés ou alors ça ne va jamais au bout, les centres sont plus rares ou ils n’arrivent pas. C’est la différence entre les attaques rapides et les attaques placées. Et Milik est bien meilleur quand l’équipe se projette vite devant. Ce n’est pas un joueur rapide qui prend l’espace mais il en a besoin d’un minimum, il aime être servi lancé. Il n’a jamais le duel qu’il veut, celui où il est redoutable, de face et en un-contre-un », a analysé Jean-Pierre Papin, celui-ci paraissant quelque peu perplexe face à l’utilisation d’Arkadiusz Milik.

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