OM : Luis Campos, le jour où Marseille a vraiment perdu gros
Même si l’Olympique de Marseille a validé sa place en Ligue des Champions via un podium en L1, le club phocéen va quand même devoir éponger ses dettes pour entrer dans les clous du fair-play financier de l’UEFA.
Face à la crise sanitaire du Covid-19, l’instance européenne a décidé de mettre son gendarme économique de côté pendant un an. Malgré tout, l’OM va rapidement devoir trouver de nouveaux revenus, car en 2020, le Marseille de McCourt pourrait afficher un déficit global de plus de 250 millions d’euros (- 42 ME en 2017, – 79 ME en 2018, – 91 ME en 2019, et au moins – 50 ME en 2020). Et sachant que l’UEFA n’autorise qu’un déficit maximum de 30 ME sur trois ans, le club phocéen devra vendre plusieurs joueurs majeurs lors du prochain mercato. Une obligation confirmée par Jacques-Henri Eyraud. « Après avoir achevé la première phase de notre plan, avec des investissements massifs pour relancer le club, nous entamons à présent la deuxième phase, et nous devons désormais relever le défi de la pérennité économique de notre modèle », a récemment lancé le président de l’OM. Mais s’il se réjouit du retour de l’OM en C1, Frank McCourt sait que la mauvaise gestion des dernières années, avec de gros transferts et de gros salaires pour des joueurs pas bankables, va lui causer du tort.
« Zubi et JHE n’étaient pas au niveau »
Pour Nabil Djellit, la faute est d’ailleurs à rejeter sur Eyraud, mais aussi et surtout sur Andoni Zubizarreta. « Un retour en Ligue des Champions, mais à quel prix pour l’OM ? – 350 M€ pour McCourt. Pour moi, le projet, intéressant à l’origine, a basculé le jour où Luis Campos a été retoqué… Zubi et JHE ? On s’est vite rendu compte que ces deux derniers n’étaient pas au niveau. Rudi Garcia a fait ce qu’il voulait, avec Strootman ou Sertic… », a lâché, sur Twitter, le journaliste, qui estime donc que le scout portugais du LOSC aurait largement fait mieux que Zubi avec l’argent de McCourt à l’OM. Probablement, mais il faut quand même souligner que le directeur sportif espagnol a fait un sans-faute pour son premier vrai mercato en 2019, avec le choix Villas-Boas puis le recrutement de joueurs comme Rongier, Benedetto ou Alvaro.