OM : Mandanda maltraité, Fabien Laurenti ne digère pas
Relégué sur le banc des remplaçants à l’Olympique de Marseille, Steve Mandanda l’a mauvaise. Une réaction tout à fait justifiée selon Fabien Laurenti, déçu du traitement infligé au gardien français.
Alors que Jorge Sampaoli laissait paraître une forme d’incertitude, son choix semble on ne peut plus clair. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille a décidé d’installer Pau Lopez dans les buts. Et de reléguer Steve Mandanda sur le banc des remplaçants. Un rebondissement difficile à encaisser pour le capitaine qui, au-delà de son nouveau statut, n’a pas apprécié la manière. C’est aussi le regret de l’ancien Marseillais Fabien Laurenti qui ne comprend pas le traitement infligé à la légende du club.
« Il est en train de digérer ce qui lui est arrivé. Je pense qu’il ne s’attendait pas du tout à ça. Je ne parle pas de la concurrence, c’est normal qu’on prenne un autre gardien et qu’on mette Steve en concurrence, il n’y a aucun souci. Par contre, là où j’ai un peu plus de mal, c’est la sortie que le club lui a faite, a pesté le chroniqueur du média Le Phocéen. J’ai beaucoup de mal. C’est le joueur qui a le plus joué sous le maillot de l’Olympique de Marseille. Moi, j’aurais peut-être préféré un discours plus clair de la part du coach. Cela n’a peut-être pas été le cas, parce qu’à chaque fois qu’on lui a posé la question, Mandanda disait qu’il ne savait pas, ou qu’il apprenait la nouvelle à deux heures du match. »
« Il fallait être plus clair avec lui, il mérite qu’on soit plus clair avec lui, a insisté Fabien Laurenti. C’est quelqu’un qui a porté les couleurs de l’Olympique de Marseille pendant je ne sais pas combien d’années, il a près de 600 matchs, il a été monumental à de nombreuses reprises… La moindre des choses, c’est qu’on soit clair avec ce mec. Après, qu’il soit remplaçant, c’est autre chose. Mais il reste sur une belle prestation à Nice. Il a fait un arrêt de folie à bout portant, c’est incroyable. Je ne remets pas en cause Pau Lopez. Mandanda a toujours dit qu’il était prêt à accepter une concurrence saine. Mais là, elle n’est pas saine. » En tout cas, l’Espagnol a depuis prouvé qu’il méritait sa place.