OM : Marseille un club moyen, Riolo est désolé de le dire
De retour aux affaires, après quelques vacances, Daniel Riolo s’est penché sur le cas de l’Olympique de Marseille et de son mercato. Toujours piquant dans ses analyses, le journaliste de RMC n’est pas tendre avec les actuels dirigeants de l’OM, estimant que ces derniers vendaient du rêve, mais surtout du vent, aux supporters phocéens. Et même si l’Olympique de Marseille a enregistré deux renforts durant ce marché des transferts. Pour Daniel Riolo, l’OM ne peut plus prétendre être un grand club de notre Ligue 1.
Et le journaliste de RMC d’expliquer sa position. « En parlant de recrutement, en marge de l’arrivée de Benedetto à l’OM, j’ai vu mardi un classement des plus gros transferts du club. Payet est numéro 1 avec une somme autour de 30 millions. Suivent Strootman, Caleta-Car. Puis dans le top 10, on trouve encore Mitroglou, Benedetto, Radonjic. 6 joueurs sur 10 ont été recrutés sous la présidence McCourt. Je trouve la lecture de ce classement terrible. Pourquoi? Parce que je crois que l’appréciation qu’on a de l’OM, l’exigence autour du club, l’attente, la passion, l’image, ne sont finalement pas mesurés convenablement. Marseille est en réalité un club moyen. On ne devrait pas l’associer à l’OL ou à Monaco et encore moins au PSG. Le passé et la passion comptent bien sûr. Mais une juste appréciation du présent doit permettre de relativiser la déception, ce sentiment trop souvent éprouvé par les supporters du club. On ne sait jamais vraiment si les joueurs qui arrivent vont réussir. Ils n’offrent que peu de garantie. Tout simplement parce qu’ils n’en ont pas. L’OM est donc une nouvelle fois dans une forme d’inconnue. Et la seule promesse qui devrait être faite, c’est celle de redonner aux supporters le “goût de l’OM”. Un mélange de dignité, d’orgueil retrouvé, de fierté. Que l’OM fasse sa vie sans penser à celle des autres », prévient Daniel Riolo, qui s’étonne de voir la communication choisie par Jacques-Henri Eyraud aux commandes de l’Olympique de Marseille.