OM : Rami, Uber Eats, Pierre Ménès livre les mauvaises nouvelles
Un an seulement après sa belle aventure européenne et son désir affiché de retrouver la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille est brutalement retombée sur terre.
Et ce n’est pas fini. Car la situation est désastreuse sur le plan économique, et les supporters n’ont probablement pas encore compris à quel point le club provençal était empêtré dans des soucis financiers pour se renforcer. Résultat, il faut liquider des joueurs et trouver des combines pas toujours très classes, comme la procédure de licenciement à l’égard de Rami. Et ce n’est pas le contrat récemment signé avec Uber Eats qui va arrondir les fins de mois.
Des transferts sans argent, c’est dur
« L’OM, ça va pas fort sur le plan financier. Comment on trouve 80 ME pour boucher le trou ? En vendant des joueurs. Alors d’un côté, il y a les forces vives de l’OM avec Kamara, Lopez, Sanson… Et puis d’un autre côté, on a les très gros salaires : Mandanda, Rami, Payet, Strootman, Thauvin, Gustavo… Et là, c’est pas la bagarre. Qui va dépenser les 500 000 euros pour prendre Payet à 32 ans ? Qui va investir un énorme salaire et un gros transfert sur Thauvin ? Peut-être qu’il y a une solution pour Gustavo. Mais tout ça est très compliqué. Donc l’OM est obligé de vendre ses forces vives, alors qu’il n’arrive pas à se débarrasser de ses boulets… À part la solution du licenciement avec Rami… Mais l’OM va être obligé de payer son salaire d’un coup aux Prud’hommes. L’OM n’a pas d’argent, mais les supporters réclament des joueurs. Uber Eats ? Pas de vert sur le maillot les gars, mais pas de sous non plus. Les supporters de l’OM vivent dans un monde parallèle, qui fut prestigieux, mais il faut comprendre que les temps vont être très durs », a expliqué le consultant sur Yahoo. Cette remise à plat calmera-t-elle l’ambiance qui s’annonce délicate cette saison au Vélodrome ? A moins que Villas-Boas ne fasse des miracles.
