OM : Villas-Boas est un chien battu, Daniel Riolo a de la peine
On n’est qu’à la fin du mois d’août, mais l’Olympique de Marseille vit déjà une première crise en ce début de saison…
Après avoir disputé deux matchs de Ligue 1, le club phocéen est dix-septième du championnat avec un petit point. Mercredi, l’OM jouera donc sa peau à Nice dans un derby du Sud qui s’annonce chaud bouillant, face à une équipe invaincue et boostée par le rachat d’INEOS. Pour se donner un peu d’air, Marseille devra ramener un bon résultat. Mais en cas de nouvel échec, la formation olympienne ne pourra pas vraiment corriger le tir en faisant une fin de mercato de folie, car le club marseillais n’a plus les liquidités nécessaires pour recruter. Ce qu’André Villas-Boas a confirmé en conférence de presse d’avant-match : « On n’a pas d’argent pour le mercato. Je ne sais pas s’il existe des options, mais M. McCourt ne veut pas dépenser. Pour acheter encore, on doit vendre ». Une sortie médiatique lourde de sens selon Daniel Riolo.
Villas-Boas « est dans une forme de détresse »
« La conférence de presse de Villas-Boas m’a foutu les jetons. Je l’ai trouvé désemparé. Peut-être qu’il envisageait que ça rassemblerait à ça d’un point de vue du portefeuille. Mais il ne l’imaginait pas à ce point-là. Il est dans une forme de détresse. L’enveloppe d’Eyraud ? Soit il a menti, soit quelqu’un a pris l’enveloppe dans son bureau. Il n’y a plus d’enveloppe, plus de timbre, plus rien. Benedetto, c’est une recrue. Et à côté de ça, rien du tout. Pire, la grosse tendance, c’est le départ de Luiz Gustavo. Symboliquement, c’est très dur. S’il décide de partir en Turquie, c’est qu’il doit sentir que ça pue. Il faut voir si ça n’amène pas la même odeur dans le nez de Thauvin. La situation au club est de plus en plus compliquée », a balancé, dans l’After Foot, le journaliste de RMC, qui pense donc que le Champions Project se dirige tout droit vers le mur, à défaut d’aller droit au but…