Pierre Ménès

FCN : Pierre Ménès trouve une belle excuse à Domenech

Malgré l’arrivée de Raymond Domenech sur son banc de touche, le FC Nantes continue de sombrer en Ligue 1…

Les Canaris sont déplumés. Actuellement dix-septième du championnat, le FCN n’a plus que trois points d’avance sur la zone rouge. Incapable de gagner depuis le mois de novembre, Nantes reste sur 12 matchs sans victoire en Ligue 1, avec sept nuls et cinq défaites, soit la plus longue disette de son histoire… Si Raymond Domenech a juste fini le travail de Christian Gourcuff, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France n’a toutefois pas révolutionné le club jaune et vert. Puisque sous ses ordres, le FCN n’a pris que trois points en quatre journées… Mais pour Pierre Ménès, la faute n’incombe pas à Domenech, mais plutôt aux joueurs.

« J’aime beaucoup Raymond, mais je ne m’attendais pas à des miracles »

« Il y a un mec sur Twitter qui me disait ‘Alors ton copain Domenech ?’. Mais qui qu’on mette sur le banc, l’équipe est très mauvaise. Elle était mauvaise avec Gourcuff, elle est mauvaise avec Domenech. C’est pas possible d’avoir une attaque de ce niveau-là en L1. Tu ne peux pas marquer des buts avec Coulibaly et Kolo Muani. Je suis désolé. Ce sont peut-être des garçons charmants, mais pour des raisons diverses et variées, ni l’un ni l’autre n’ont actuellement le niveau de la L1. Là aussi, il y a des joueurs qui sont nettement moins performants que l’année dernière : Lafont, Pallois, Girotto, qui étaient quand même la clé de voûte de la solidité nantaise. La seule chance de Nantes d’échapper à la relégation, c’est qu’il y ait trois équipes plus mauvaises qu’eux. Ce qui, pour l’instant, est le cas avec Nîmes, Dijon et Lorient. J’aime beaucoup Raymond, mais je ne m’attendais pas à des miracles avec lui non plus. C’est un entraîneur défensif. Et si Nantes s’en sort, ce sera défensivement. C’est peut-être le seul motif d’espoir », a expliqué, dans Pierrot Face Cam, le journaliste de Canal+, qui est donc attristé de voir un grand club français comme Nantes au bord de la L2…

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