Pierre Ménès

Médias : Pierre Ménès n’est pas raciste, il pousse un coup de gueule

Personnage majeur du football français depuis plusieurs années maintenant, Pierre Ménès n’a pas la vie facile sur les réseaux sociaux.

Quand Pierre Ménès parle, son discours est écouté. Il faut dire que la star du Canal Football Club est suivi par 2,5 millions de personnes sur Twitter, par exemple. Mais quand on a autant de followers, il y a aussi le revers de la médaille à assumer derrière. Et pour Pierre Ménès, cela est un peu difficile. Car dès qu’il dit quelque chose sur l’antenne de la chaîne cryptée ou sur les réseaux sociaux, il reçoit des attaques des uns ou des autres. Ces derniers jours, il a notamment été traité de raciste, et surtout après sa sortie sur PSG-Basaksehir. Ce qu’il n’accepte pas du tout.

« Ça me casse les couilles »

« J’en ai gros sur la patate. Car on m’a traité trois fois de raciste ce week-end. D’abord, j’ai chambré Tuchel avec un accent allemand. Donc c’est raciste ? On ne peut plus faire l’accent allemand, anglais, marseillais, belge, parisien… Après, ça continue avec l’attaquant de l’Ajax, Lassina Traoré, qui a 19 ans. Il est costaud comme un buffle. Au CFC, pour rigoler, j’ai dit : ‘C’est 19 ans hors taxe’. Alors là, évidemment, le racisme anti-noir est sorti. Déjà, les présumés, ça date pas d’hier, et ce n’est pas qu’en Afrique. On ne peut plus faire des vannes sur les noirs, car sinon, c’est forcément raciste. J’ai dit ça à ma femme, elle a beaucoup ri. Et puis, ça a continué quand je me suis inquiété du déplacement du PSG à Istanbul vu la déclaration d’Erdogan contre Macron. Et là, je suis islamophobe. C’est terrible. Les gens ne savent pas lire, je ne parle jamais d’islam ou même de turcs. Toutes ces attaques à mon encontre sont tellement déplacées et ridicules. Je veux bien être clivant, je veux bien que les gens ne soient pas d’accord avec moi, mais que l’on me traite de raciste dès que je dis un truc… Si on ne doit plus parler de personne, on va se faire chier. Je ne serai jamais comme ça. La liberté d’expression, c’est pour tout le monde. Sur Twitter, je reçois plein de mauvais messages, sur mes organes, sur mon livre, sur mon poids. Les gens se permettent de tout me dire. Et moi, dès que je dis un truc, tout le monde s’offusque comme des vierges effarouchées. Ça me casse les couilles. Les gens qui m’attaquent, vous me cassez les couilles ! Mais je vais continuer à dire ce que je pense, car je suis comme ça, et je serai comme ça jusqu’à ma mort », a balancé, sur Instagram, Ménès, qui ne gardera donc jamais sa langue dans sa poche. Pour le plus grand bonheur de certains suiveurs du football français.

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