Pierre Ménès

OM : Pierre Ménès n’est pas encore inquiet pour Marseille

Pour la première fois depuis le mois d’octobre dernier, l’Olympique de Marseille a chuté en Ligue 1. C’était samedi dans son Stade Vélodrome face au FC Nantes (1-3).

Un revers plutôt logique pour une équipe phocéenne en bout de course physiquement. En mettant fin à une impressionnante série de 14 matchs sans la moindre défaite en championnat, l’OM est un peu retombé dans le doute. Surtout que dans les heures qui ont suivi, le LOSC est revenu à neuf unités grâce à son succès contre Toulouse. Désormais en attente du résultat dominical de Rennes face à Nîmes, Marseille a donc grillé un premier joker. Mais à 12 journées de la fin du championnat, l’OM garde quand même une bonne avance sur ses poursuivants dans la course à la deuxième place. Et pour Pierre Ménès, l’équipe d’André Villas-Boas ne doit pas céder à la panique.

« Pas de raison d’être véritablement inquiet pour le moment »

« Samedi après-midi, on était beaucoup à penser que l’OM poursuivrait sa marche en avant face à une équipe de Nantes très handicapée par les blessures. Il n’en a rien été. Et avant de parler de Marseille, j’aimerais tirer un coup de chapeau aux Canaris qui ont totalement mérité leur victoire et ont été remarquables dans ce match. Le premier but signé Limbombe d’une tête plongeante a sonné comme un avertissement, mais les Olympiens ont su revenir très rapidement sur une belle frappe enroulée de Sanson. Après le repos, l’OM a déjoué, plombé par une ligne d’attaque inexistante, que ce soit Germain, Payet ou Benedetto. Avec une certaine réussite, les Nantais ont ajouté deux buts, le troisième étant marqué par Alvaro contre son camp. C’est évidemment un coup d’arrêt dans la super série des hommes de Villas-Boas, qui ont donc grillé un de leurs trois jokers et demi. Reste à voir comment ils vont réagir après cet accroc, même s’il n’y a pas de raison d’être véritablement inquiet pour le moment », a écrit, sur son blog, le journaliste de Canal+, pour qui l’OM va quand même devoir trouver un second souffle pour ne pas tout gâcher dans le sprint final…

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