Pierre Ménès

OM-PSG : Villas-Boas imite Tuchel, ça agace Pierre Ménès

Au lendemain de la défaite du Paris Saint-Germain contre Manchester United (1-2), l’Olympique de Marseille s’est également incliné face à l’Olympiakos (1-0) en Ligue des Champions. Deux rencontres durant lesquelles Pierre Ménès a remarqué le même défaut chez les deux clubs français.

L’Olympique de Marseille n’a pas confirmé son succès encourageant face à Bordeaux (3-1) samedi dernier. Revenu à un 4-3-3 plus classique, alors que son 4-4-2 en losange semblait prometteur, l’entraîneur André Villas-Boas a vu son équipe en difficulté avec le ballon. Les Marseillais ont eu du mal à s’approcher de la cage grecque, ce qui n’a rien d’étonnant selon Pierre Ménès, pas fan de la philosophie du technicien.

« Depuis qu’André Villas-Boas est arrivé à l’OM, on connaît la base du “jeu” olympien : être solide derrière et utiliser les espaces pour contrer. Ce qui explique que cette équipe a de meilleurs résultats à l’extérieur qu’à domicile. Le problème hier soir, c’est que Marseille n’a même pas essayé de marquer des buts », a commenté le journaliste sur son blog, avant d’évoquer la seule grosse situation phocéenne de la partie.

Un milieu pas assez technique

« Les Olympiens ont eu une occasion franche de tout le match, le duel perdu par Benedetto face à Sa – auteur d’un superbe arrêt au pied, il faut le reconnaître – en début de seconde période. À part ça, le néant offensif, a lâché le spécialiste, tout aussi sévère avec le coach parisien Thomas Tuchel. Comme j’ai pu le dire hier à propos du PSG, quand tu as un milieu de terrain aussi pauvre techniquement et qui fait aussi peu gagner du terrain par la passe, c’est très difficile pour les trois de devant qui ne sont pratiquement pas servis. »

« Thauvin a eu des miettes et Payet est totalement hors du coup physiquement. Quant à Benedetto, c’est Fantomas depuis des semaines pour ne pas dire des mois. (…) Ce manque absolu d’ambition dans le jeu, au niveau de la LdC, est rédhibitoire. Quand tu joues en Ligue 1 contre des équipes dont le pouvoir offensif est plus que limité, ça passe. Dans la compétition-reine et face à un adversaire expérimenté et qui possède quelques bons joueurs, ça devient tout de suite plus difficile », a constaté Pierre Ménès.

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