Pierre Ménès défend les victimes russes
Après la guerre lancée en Ukraine, la FIFA et l’UEFA ont exclu les clubs et la sélection russes de toutes compétitions jusqu’à nouvel ordre. Une décision que Pierre Ménès regrette.
Lundi dernier, la FIFA et l’UEFA ont pris une décision importante compte tenu du contexte. Après les attaques en Ukraine, les deux instances ont décidé d’exclure les clubs et la sélection russes de toutes compétitions jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, le Spartak Moscou voit son parcours en Europa League stoppé avant d’avoir pu affronter le RB Leipzig en huitième de finale. Tandis que la Russie ne pourra pas disputer les barrages du Mondial 2022. Une mesure injuste selon Pierre Ménès, déçu pour les sportifs russes.
« Moi j’avoue que je suis extrêmement mal à l’aise pour avoir une opinion sur le sujet, a d’abord confié le journaliste sur son site. Qui je suis pour décréter qu’un pays doit être exclu en raison des extravagances, c’est un mot poli, je le reconnais, de son dirigeant principal ? Vu le nombre de manifestations pacifistes qui germent partout en Russie, je pense que la population russe n’est vraiment pas d’accord avec Poutine. Mais il y a tellement d’émissions en France où des éminents épidémiologistes se sont mués désormais en diplomates de guerre… »
« On ne peut pas m’empêcher de trouver dommage de punir des sportifs qui n’y sont probablement pour rien. La volonté de taper fort pour essayer de faire fléchir Poutine se justifie peut-être. (…) Je vois pointer la mauvaise guerre qu’on va mener à Monaco, dirigé par des Russes qui ne sont pas du tout des amis de Poutine. C’est une situation pire que désagréable mais j’ai toujours été contre l’ingérence de la politique dans le sport. Et puis c’est quand même savoureux de se dire que la dernière Coupe du monde a eu lieu en Russie, comme si à cette époque-là Poutine était un saint homme… », a glissé Pierre Ménès.