Pierre Ménès

PSG : Une élimination dès les poules, Pierre Ménès commence à paniquer

Malgré sa victoire contre l’Istanbul Basaksehir (0-2) mercredi, le Paris Saint-Germain n’a pas rassuré. Pierre Ménès commence même à s’inquiéter pour la suite du parcours en Ligue des Champions.

On pourrait presque parler d’une victoire en trompe-l’œil pour le Paris Saint-Germain. Les hommes de Thomas Tuchel reviennent de Turquie avec leurs trois premiers points dans la compétition. Mais dans la manière, le champion de France ne s’est pas du tout rassuré. Il a encore fallu un excellent Keylor Navas dans les buts pour éviter une partie plus compliquée. Autant dire qu’avec ce niveau de jeu, la double confrontation à venir face au RB Leipzig ne sera pas simple, d’où l’inquiétude d’un Pierre Ménès sans pitié pour le club francilien.

« Ce mercredi de Ligue des Champions a débuté par la victoire quasi miraculeuse du PSG à Istanbul. La prestation parisienne a oscillé entre le pathétique et le médiocre, avec une première période infâme, sans mouvement, sans pressing, sans envie, sans solidarité. Rien. Le néant, a lâché le journaliste de Canal+ sur son blog. Le tout agrémenté par la blessure de Neymar, qui était touché depuis l’échauffement et qui a tenté le coup. Mais bon, il n’a quasiment pas tenté de dribble le peu de temps qu’il a passé sur le terrain, signe que cela n’allait pas. »

« Rien n’incite à l’optimisme »

« Le repli défensif parisien a été catastrophique. Se faire ouvrir de cette façon par un bizut en LdC n’est pas rassurant du tout avant d’affronter Leipzig. Alors après, je veux bien que le PSG n’ait pas eu de préparation, qu’il déplore six blessés dont plusieurs joueurs majeurs dans l’entrejeu. OK. Mais franchement, avec l’équipe que Paris présentait sur le terrain, même sans Neymar il y avait largement de quoi faire mieux. (…) Il y a beaucoup de choses à régler au sein du club parisien et rien n’incite à l’optimisme pour la suite de cette phase de poules », a prévenu Ménès, conscient que le PSG n’a pas le droit à l’erreur face aux Allemands.

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