Au tiers de la saison, l’AS Saint-Etienne se retrouve à l’affût du podium en Ligue 1 sur son fauteuil de quatrième, à une petite unité du second marseillais.
Pourtant, rien n’augurait cela en début de saison, quand Sainté était relégable après un départ catastrophique, avec une seule victoire en sept journées. Mais depuis la fin du mois de septembre, les Verts ont redressé la barre. Sous l’impulsion notamment de l’arrivée de Claude Puel. Invaincu depuis son succès inaugural dans le derby contre l’OL, le technicien français n’a toujours pas connu la défaite en sept matchs toutes compétitions confondues. Malgré cette très bonne passe, l’entraîneur du club du Forez voudrait tailler son effectif lors du prochain mercato hivernal. Ce que Denis Balbir ne comprend pas trop…
« Pourquoi vouloir à tout prix réduire le groupe ? »
« On entend que Claude Puel veut dégraisser l’effectif avant tout. Est-ce que le groupe est aujourd’hui trop riche ? Je ne pense pas… Avec toutes les compétitions que les Verts ont à jouer actuellement, le club n’est pas à l’abri de blessures. Alors oui, peut-être que le groupe est trop dense de joueurs à qualités égales. Autant je comprends qu’on puisse ouvrir la porte aux Léo Lacroix, Assane Diousse ou Loïs Diony. Autant je n’imagine pas un plan ‘dégraissage’ d’envergure. Même si, pour construire une ossature, c’est mieux de concerner moins de joueurs, la profondeur de banc reste importante en cas de tuiles… Et je ne pense pas qu’il faille non plus se servir de l’excuse des jeunes pour proposer un grand ménage. Disposer d’un effectif riche, c’est aussi une force pour eux. Cela leur permet de progresser, d’apprendre au contact de plus anciens. Il n’y a aucun passe-droit pour personne et aujourd’hui, la concurrence instaurée convient aux joueurs, jeunes ou moins jeunes. Il ne faut pas changer de politiques tous les six mois non plus. Pourquoi vouloir à tout prix réduire le groupe ? », a questionné le consultant de But FC, qui estime donc que l’ASSE a besoin de toutes ses forces vives pour espérer un retour en Ligue des Champions, ce qui serait une première depuis les années 1980.