ASSE : Khazri vers un départ, Denis Balbir sent la grosse erreur
Ce dimanche, l’ASSE a signé son premier succès de la saison contre Lorient (2-0). Un succès mérité qui a séduit plus d’un observateur.
L’AS Saint-Etienne sort d’une saison assez chaotique en Ligue 1. Avant l’arrêt de la saison du fait de la crise sanitaire actuelle, les Verts étaient au bord de la relégation. Mais il semble que le bon parcours du club en Coupe de France (finale perdue face au PSG) et la trêve estivale aient fait du bien. Face à Lorient ce dimanche, les hommes de Claude Puel se sont montrés sérieux et appliqués. De quoi séduire certains observateurs. Denis Balbir ne dira pas le contraire, lui qui veut féliciter l’ancien coach de l’OL pour les changements affichés. Cependant, la question de l’attaquant l’inquiète, lui qui s’interroge en cas de départ de Wahbi Khazri.
“Les Verts ne peuvent se passer d’un élément offensif costaud”
Lors de sa chronique pour But Football Club, le journaliste s’est livré sur le sujet. “Qu’on le veuille ou non, cette première victoire en Ligue 1, c’est aussi celle de Puel. Il met des choses en place, les incertitudes sont de moins en moins nombreuses. On a vu contre Lorient, un très intéressant mélange d’insouciance et d’expérience. (…) Au sujet de Khazri, je ne change toujours pas d’avis : c’est un excellent joueur. Qui a contre lui d’avoir été en dessous de son vrai niveau ces derniers mois et qui a une fâcheuse propension à récolter des cartons jaunes en contestant chaque décision arbitrale. Moi, je suis pour qu’il reste à l’ASSE cette saison, l’équipe a besoin de lui et je suis convaincu que son départ serait une perte. Mais à partir du moment ou Khazri a une vraie valeur marchande et que les dirigeants souhaitent faire des économies, je vois mal comment il pourrait rester à Sainté. J’ose toutefois espérer que son transfert, si transfert il y a, servira à recruter une autre pointe. Les Verts ne peuvent se passer d’un élément offensif costaud, c’est actuellement trop tendre devant”, a notamment indiqué Denis Balbir, qui sait qu’un élément comme Wahbi Khazri ne serait pas facile à remplacer.