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ASSE : La vente mise de côté ? Denis Balbir sourit

Comme quelques clubs en France, l’AS Saint-Etienne est aussi en vente. Reste à savoir si les Verts vont trouver preneurs.

Après une saison compliquée, au cours de laquelle Sainté a plus bataillé pour son maintien que pour les places européennes, la direction stéphanoise a envie de passer le flambeau. Ces derniers mois, Bernard Caïazzo a multiplié les voyages d’affaires pour tenter de trouver des repreneurs à l’étranger. De son côté, Roland Romeyer a confirmé son envie de prendre une retraite bien méritée en cette année 2021. Autant dire que l’ASSE est en vente. Si plusieurs projets ont été évoqués ces dernières semaines, que ce soit avec des locaux ou des étrangers, c’est désormais le calme plat. Ce qui rassure presque Denis Balbir.

« La seule solution miracle pour un club est de miser sur la stabilité »

« Cela fait quelques semaines que les informations autour d’une vente de l’ASSE se font plus discrètes. Il est difficile de savoir où on en est réellement, si un coup d’accélérateur sera donné ou pas dans les prochaines semaines. La seule certitude qu’on a, c’est que Roland Romeyer veut vraiment prendre du recul. Suffisant pour accélérer une vente ? Difficile à dire… Aujourd’hui, les dossiers de vente de clubs sont compliqués. Que ce soit au niveau des droits TV et du Mercato, les choses sont incertaines de partout. On a parlé d’un fonds asiatique, L’Equipe a évoqué un intérêt de Gérard Lopez, intérêt qui a été repoussé par le tandem Romeyer – Caïazzo… Pour moi, c’est plutôt rassurant de voir que la direction stéphanoise est méfiante par rapport à tous ces projets et fonds d’investissement. Beaucoup de clubs sont passés entre les mains de gens soi-disant compétents et fortunés. On a découvert après coup qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre ou dans le meilleur des cas fortunés mais pas compétents. Alors oui, Saint-Etienne n’ira sans doute pas aux mains d’un fond d’investissement sans foi ni loi, mais je ne suis pas non plus convaincu par un projet Socios. Un projet qui, à mon sens, est un peu idéalisé dans le football actuel. Personnellement, je veux bien qu’on me parle de’ collectif’ mais plus on va ajouter de gens dans un projet de rachat, plus on a de chance d’arriver à une gouvernance illisible avec des projets divergents et des choix sportifs pas toujours clairs. Il n’y a pas de solution miracle. La seule solution miracle pour un club est de miser sur la stabilité », a détaillé le consultant de But, pour qui le club du Forez doit rester comme il est actuellement, surtout avec la promotion à venir de Jean-François Soucasse.

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