ASSE : Les Verts victimes de rapaces, Christophe Josse prévient
Comme annoncé par ses propriétaires, l’AS Saint-Etienne est dans l’attente d’un repreneur. Une situation qui inquiète le journaliste Christophe Josse.
La saison 2021-2022 va débuter et l’AS Saint-Etienne n’a toujours pas été vendue. Ses patrons Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont pourtant confirmé leur volonté de trouver un successeur. Mais pour le moment, aucun candidat n’a gagné les faveurs des deux dirigeants. Preuve que ces derniers ne souhaitent pas laisser le club à n’importe qui. Mais il en faudra plus pour rassurer Christophe Josse, inquiet à l’idée de voir les Verts tomber entre de mauvaises mains.
« La vente du club est inévitable à partir du moment où les propriétaires-actionnaires ont acté la décision de vendre pour passer dans un autre modèle. Il peut y avoir une lassitude chez Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, une volonté de prendre du recul, ce qui s’entend, a approuvé le journaliste interrogé par But. Ce n’est pas de tout repos de gérer un club comme l’ASSE. Il faut être hyper vigilant sur l’identité, la qualité, la solvabilité et l’état d’esprit des repreneurs. Les exemples d’échecs sont nombreux. Des spéculateurs qui viennent pour faire de l’oseille sur le dos d’un club. »
L’ASSE, la victime idéale
« Saint-Etienne a une bonne tête de club sur lequel faire de l’argent, a prévenu le commentateur de beIN Sports. Là, on parle de l’ASSE, mais c’est valable pour ailleurs. Après, ça l’est peut-être plus ici qu’ailleurs. Il y a tout un contexte historique, populaire, social, et entrepreneurial à prendre en compte. C’est une terre de football particulière. L’histoire du club s’est construite à la méritocratie avec des joueurs au goût de l’effort. Il faut respecter tout cela. Il ne faut pas dire : “Je m’appelle untel, je suis Américain, je fais de la spéculation et je veux racheter un club”. Ça ne suffit pas. » Passé tout proche d’une relégation administrative après l’abandon de King Street, Bordeaux en est l’exemple parfait.
