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EdF : Mbappé, Coman, Dembélé… Il se demande à quoi joue Deschamps

Percutant sur son côté droit, Kingsley Coman a été l’un des rares Français capables de mettre la défense ukrainienne en danger. Cela n’a pourtant pas empêché le sélectionneur Didier Deschamps de le sortir à l’heure de jeu.

Le seul but inscrit par l’équipe de France face à l’Ukraine (1-1) mercredi, en éliminatoires du Mondial 2022, ne pouvait venir que du côté droit. Celui où Kingsley Coman a posé pas mal de problèmes à la défense ukrainienne. Le dernier geste n’a pas toujours été précis mais l’ailier du Bayern Munich a eu le mérite de prendre des initiatives. Les Bleus avaient donc besoin de sa percussion pour reprendre l’avantage et pourtant, le sélectionneur Didier Deschamps décidait de le remplacer par Ousmane Dembélé à la 64e minute. Un choix que l’ancien international tricolore Alain Giresse ne comprend pas.

« Un bon match de Coman avant sa sortie ? Oui, j’avais trouvé aussi. J’ai été assez surpris de le voir sortir, a réagi le consultant pour L’Equipe. De façon plus générale, j’ai trouvé que le côté droit avait bien fonctionné, Pavard et Coman avaient bien combiné, ça marchait bien, alors que du côté gauche, je n’ai pas vu beaucoup de relais entre Hernandez et Mbappé. Au début, cette composition d’équipe était séduisante, je pensais que ça fonctionnerait bien mais il y avait sans doute trop de lassitude physique et mentale dans ce groupe. »

« Il n’y a rien de pire »

« Et puis cette équipe ukrainienne en avait pris sept contre nous (7-1 en octobre) et il lui fallait réagir en trouvant autre chose, a expliqué Alain Giresse. Cette organisation en 5-3-2, très basse, qui t’oblige à trouver des solutions dans de tout petits espaces, on sait bien qu’il n’y a rien de pire. Il faut de la fraîcheur et des ressources athlétiques pour insister et finir par passer. Mais on a baissé de régime physiquement. Offensivement, on n’a pas été bons, dans les contre-pieds, les décalages et dans les déplacements. On n’a pas su mettre les ingrédients pour les déstabiliser. En seconde période, on a quoi, une occasion, peut-être deux ? » Après la rencontre, le sélectionneur a confié qu’il avait préféré ménager le Bavarois.

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