L1 : Denis Balbir s’agace et met à terre le coronavirus

L’épidémie de coronavirus qui touche actuellement l’Europe fait des dégâts sur son passage. Le football voit son activité menacée par cette maladie.
Les fans de football devraient être sevrés de football dans les prochaines semaines. La Serie A va par exemple être arrêtée jusqu’en avril quand la Ligue 1 devrait voir ses matchs se jouer à huis-clos pendant un bon bout de temps. Une situation dommageable pour l’économie des clubs et pour les supporters, qui ne pourront plus se déplacer. Pour Denis Balbir, malgré la maladie, le football ne doit pas s’arrêter.
“Il s’agit d’un problème de santé réel mais qui n’est dangereux que pour une certaine partie de la population”
Lors d’une chronique pour But Football Club, le journaliste n’a pas fait dans la langue de bois. “Depuis ce week-end et le report de la rencontre RC Strasbourg – PSG, le coronavirus s’est invité en arbitre surprenant de cette fin de saison. Comment cela va-t-il se finir pour la Ligue 1 ? La fin de saison peut-elle être menacée ? L’inquiétude est légitime. Il y a une panique générale autour de ce virus. C’est peut-être disproportionné par rapport à ce qui se passe réellement. Il s’agit d’un problème de santé réel mais qui n’est dangereux que pour une certaine partie de la population. Je comprends que les autorités soient en veille sanitaire, qu’il y a un souci d’éviter la propagation. Maintenant, à mes yeux, il faut aller au bout de la saison quoi qu’il arrive. Quitte à jouer dix journées de championnat à huis-clos. Même si c’est contre-nature, même si cela reste très pénalisant, les équipes peuvent s’habituer à jouer comme ça et les fans pourront toujours suivre leur équipe via un support télévisuel à défaut de plus. A mon sens, il vaut mieux finir une saison sans aucun spectateur dans les stades que de ne pas la finir du tout. Il y a de gros enjeux derrière, des enjeux bien au delà des recettes billetterie qui seront forcément en berne. Il y a aussi des diffuseurs détenteurs de droits qui paient très chers et vont être pénalisés. Ce serait une catastrophe économique pour tout le monde”, a notamment indiqué Denis Balbir, qui ne veut pas céder à la panique générale.