L1 : Duluc enfonce Monaco pour défendre Henry
Battue mardi soir au Stade Louis II par une belle équipe de Dortmund, même remaniée, l’AS Monaco termine à la dernière place de son groupe avec seulement un point glané et un jeu en berne.
Si le football Français n’est pas à la fête en cette année 2018, la situation de l’AS Monaco est, elle, catastrophique. Avec seulement un point obtenu en six matchs disputés et deux buts marqués pour 14 buts encaissés, les hommes de Thierry Henry quittent la plus grande des compétitions européenne la tête basse.
« On finirait peut-être même par oublier de dire tout le mal que l’on pense de la politique sportive et spéculatrice de Monaco. »
Mais lorsqu’on lit Vincent Duluc dans son éditorial de l’édition du mercredi 12 décembre, les premiers responsables sont évidemment les dirigeants : « La Ligue 1 saura ce soir, à Kiev, après Chaktior-OL, si elle aura deux représentants en huitièmes de finale pour la deuxième fois en trois saisons, après la double présence du PSG et de Monaco en 2016-2017. Que la France envoie dans le grand monde son club le plus puissant, armé de ses stars mondiales, et une alternative au modèle économique vertueux à la puissance formatrice historique, serait une manière magnifique de dire à l’Europe ce qu’est le football français de club, aujourd’hui. Le cas échéant, on finirait peut-être même par oublier de dire tout le mal que l’on pense de la politique sportive et spéculatrice de Monaco, qui a gâché toute la sympathie accumulée au printemps 2017, et laisse Thierry Henry faire ses premiers pas d’entraineur sur un champ de ruines, » a écrit le journaliste dans le journal L’Equipe qui se montre très critique envers le club de la principauté, ce dernier pointant actuellement à la 19ème place en championnat avec 13 petits points.