OM : Eyraud a trahi Marseille, les preuves sont accablantes
L’Olympique de Marseille pourrait être racheté cet été lors du mercato. Mais rien n’est encore fait et Jacques-Henri Eyraud continue de faire parler de lui. Pas forcément en bien.
L’Olympique de Marseille sait qu’il sera très attendu par ses supporters sur le marché des transferts. Ces derniers attendent un minimum d’ambition afin de pouvoir disputer la prochaine Ligue des champions dans les meilleures conditions possibles. La pression est maximale sur les épaules de Jacques-Henri Eyraud, à qui rien ne sera épargné. Le président marseillais a néanmoins permis les prolongations de certains cadres et réussi à convaincre André Villas-Boas de rester une année de plus sur le banc de l’OM. Mais pour Mourad Aerts, JHE n’a plus aucun crédit.
“Le passif est trop lourd”
Lors d’une chronique pour Football Club de Marseille, le journaliste a dévoilé le fond de sa pensée. “Quoiqu’il fasse, Jacques-Henri Eyraud est désormais repoussé par les amoureux du club. Trop, c’est trop. Le passif est trop lourd. Quelques semaines de bonne gestion, collective d’ailleurs plutôt qu’individuelle, ne peuvent effacer, ni même alléger, le terrible désamour autour de sa personne construit patiemment par le décideur numéro 1 de l’OM Champions Project… De recrutements ratés à gestion désastreuse du staff (prolongation de Garcia, arrivée d’Aldridge dans les roues de Zubi lui-même viré contre l’avis d’AVB) en passant par des déclas en titane, le point de non-retour a été franchi ! Pour arriver à un équilibre dans la balance, il faudra beaucoup plus que les bonnes nouvelles de ces dernières semaines… Surtout si ces dites bonnes nouvelles sont perturbées quelques jours plus tard par les tribulations Twitteriennes du nouveau Head of Zeb… heu business. Head of Business. Et pourtant Villas-Boas est là ! La figure d’un entraîneur populaire, qui a réussi à se faire accepter par le peuple bleu et blanc, suffit ces dernières décennies à offrir un peu d’ombre à un président honni. (…) Mais même la cote de popularité d’AVB n’arrange pas le cas de JHE. Même ça, ce n’est pas à mettre à son crédit. Ou plutôt on s’en tape si c’est à son crédit ou pas à son crédit, « on a failli perdre le Portugais par la faute d’Eyraud de toute façon ! » Voilà ce qu’on retient ! Le lissage de Payet ? « Ça va, c’est tombé tout cuit dans la bouche d’Eyraud et il n’avait qu’à pas lui donner un tel salaire au départ ! » Et puis il y a tout le reste, les déficits, une communication qui passe mal et une attitude de N+1 imposée à des supporters rêvant plutôt de s’éloigner du quotidien de l’entreprise lorsqu’ils vont vers leur amour… Quelque part entre la tisane et la prolongation de Garcia, le lien s’est irrémédiablement cassé”, a notamment indiqué Mourad Aerts, lassé de la gestion de l’OM par Jacques-Henri Eyraud.
