L’Olympique de Marseille réalise une saison bien trop irrégulière pour prétendre à une place sur le podium. Les hommes de Rudi Garcia ont beaucoup déçu leurs supporters.
A Marseille, les saisons se suivent et se ressemblent. Alors que la Ligue des champions est fixée comme objectif depuis l’arrivée du projet de Frank McCourt, cet objectif n’est encore une fois pas réalisé, ce qui commence à inquiéter les observateurs. Ces derniers reprochent des manquements au sein de la direction marseillaise, qui n’a pas fait les bons choix, notamment au mercato et dans sa communication.
Jacques-Henri Eyraud a tout faux, Alexandre Jacquin s’agace
Dans un édito publié dans La Provence, le journaliste n’a pas épargné le président marseillais, responsable selon lui des errements au sein du club. “Pour un président qui veut maîtriser jusqu’à la moindre virgule de chacune de ses interventions médiatiques, cette sortie s’est donc avérée extrêmement maladroite. Et ce n’est pas une première : des formules pompeuses du type “Dire, c’est faire rire ; faire, c’est faire taire”, à ce couloir du Vélodrome badigeonné d’inscriptions aussi grotesques que “Bienvenue chez les fous” ou “Fuis il est encore temps”, en passant par l’épisode lunaire de la tisane conseillée aux supporters, ce diplômé de Harvard a trop souvent raté le cadre. Débarqué à la tête de l’OM à l’automne 2016, il est en revanche passé maître dans l’art de botter en touche les questions concernant le bilan de ses mercatos, au cours desquels 190 millions d’euros (sur les 200 prévus initialement par Frank McCourt) ont été claqués. De choix loufoques en boulettes de com’, il incarne ce “Champions Project” parti dans la mauvaise direction. Pour peu, on se croirait revenu aux pires heures de l’ère Margarita Louis-Dreyfus. C’est dire…”, a regretté un Alexandre Jacquin navré par la saison marseillaise.
