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OM : La direction est une catastrophe, il faut s’insurger

L’Olympique de Marseille vit des moments compliqués depuis quelques semaines. Les résultats ne suivent pas et le mercato ne convainc pas grand-monde.

Les fans de l’OM commencent à perdre patience alors que la saison vient à peine de commencer. Le club a perdu face à Reims au Stade Vélodrome de façon humiliante et on ne peut pas dire que les joueurs aient rassuré par leur combativité. Mais ce qui inquiète surtout à Marseille, c’est l’actuelle gestion du club par Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud. Le récent départ d’Adil Rami pour faute grave et le traitement infligé à Henri Bedimo agacent. C’est notamment le cas de l’avocat du latéral olympien, Maître Carlo Alberto Brusa.

Marseille n’a pas les bonnes méthodes

Lors d’un échange avec La Provence, le spécialiste n’a pas hésité à s’en prendre aux méthodes de l’OM. “La politique de l’OM est très américaine, on voit la différence avec McCourt et les autres patrons de clubs. Il y a des cas de prud’hommes ailleurs, mais là, c’est du bis ou du “tri repetita” (sic). Le fait de se séparer d’Adil Rami et de lui donner un coup de pied au cul en évitant de verser une compensation coûte 0 € pour le moment à l’OM. Je rappelle qu’en cas de licenciement pour faute grave, seuls les congés payés sont indemnisés. C’est une manière de dégraisser qui peut devenir un phénomène à la mode. Une stratégie qui peut s’avérer payante pour le club pour trois raisons : libérer de la surface financière, retarder les paiements et si tout baigne, gagner. Après, si la faute grave n’est pas retenue, le juge peut condamner le club au versement des salaires du joueur jusqu’à la fin du contrat, sous forme d’indemnités, sans oublier des dommages et intérêts pour le préjudice subi”, a notamment déclaré Maître Brusa, qui n’apprécie pas que des joueurs puissent être traités de la sorte.

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