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OM : L’arnaque ne marchera pas, Adil Rami touchera ses Boyards

Une procédure de licenciement est engagée contre Adil Rami, qui a déjà rencontré sa direction à ce sujet, mais attend désormais le courrier lui notifiant sa sanction.

Si l’OM a chargé son dossier afin de donner du poids à sa décision, le champion du monde risque principalement un limogeage en raison de sa décision de tourner l’émission de divertissement Fort Boyard, alors qu’il devait rentrer à Marseille pour se soigner puisqu’il était blessé. En plus de cela, l’ancien lillois a pratiqué deux activités physiques visibles par l’ensemble du grand public, ce qui n’est pas recommandé quand on est footballeur de haut niveau, blessé qui plus est, et avec des montants d’assurances et un suivi médical de premier choix. Mais pourtant, est-ce suffisant pour être considéré comme une faute grave contre l’entreprise, et lui coûter son poste sans que la justice prud’homale ne lui donne raison ? Aucunement assure Jules Planques, avocat spécialisé dans le droit du sport.

« Pour ce qui est des sanctions, l’article 614.1 ne prévoit la possibilité de rompre le contrat de travail que dans le cas où le joueur ne s’est pas mis à la disposition de son club pendant dix jours consécutifs. En tout état de cause, une absence d’une journée, dès lors qu’elle ne s’inscrit pas dans un contexte de récidive, paraît difficilement pouvoir être caractéristique d’une faute grave en justifiant la rupture anticipée d’un contrat de travail », explique ainsi l’avocat dans les colonnes de So Foot, pour qui l’OM a simplement voulu arrêter de payer Adil Rami, invendable actuellement, au risque calculé de perdre dans quelques années devant la justice et de devoir payer cette somme en totalité, mais plus tard…

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