L’Olympique de Marseille ne disputera certainement pas la Ligue des champions la saison prochaine. Un gros coup dur pour le projet de Frank McCourt, qui stagne depuis des mois.
Les supporters de l’OM vont de déception en déception cette saison. Aucun objectif ne sera rempli malgré les investissements. Surtout, une place en Coupe d’Europe n’est même pas assurée pour le club marseillais, qui figure à la cinquième place de Ligue 1. Pointé du doigts pour ses choix, Rudi Garcia représente les maux d’un club qui n’arrive pas à se renouveler et trouver les bonnes solutions.
Un projet loin du niveau de Garcia, Le Phocéen balance
Le média marseillais a tenu à pousser un gros coup de gueule contre l’ancien entraîneur de l’AS Roma, qui n’a pas les épaules. “Garcia a dirigé 134 rencontres depuis le banc de touche de l’OM. Ce coup du “Ocampos est blessé donc je demande à Radonjic de faire exactement la même chose comme si de rien n’était” et qui se termine par une erreur du Serbe qui coûte l’ouverture du score. Cette défaite en Gironde donne envie de regarder de plus près les statistiques du technicien à l’extérieur. Là où un entraîneur prouve sa valeur, peut faire des coups tactiques face à des formations censées faire le jeu, et sans le soutien du public. Car une fois de plus à Bordeaux, à la fin du match, on a l’impression que la composition, le coaching, se sont faits froidement. Sans cette dimension humaine qui permet à un joueur de faire plus, de ne pas seulement jouer sa partition en voyant ce que ça donne. Qui permet donc de défier la logique, de bousculer l’ordre établi. Ce sentiment, ne serait-ce que cette saison, le supporter de l’OM l’a déjà eu après les matchs à Lille, à Montpellier, à Paris… En coupe d’Europe, c’est pire, puisqu’il n’y a qu’une victoire en douze matchs européens avec Garcia. Le fameux “on irait en Ligue des champions pour faire quoi ?” de Florian Thauvin a de suite une autre résonance. Il y a également le bilan dans les gros matchs, et là aussi c’est sans appel. Si on prend le bilan de Garcia face aux équipes qui visent la Ligue des champions, cela fait 3 victoires pour 4 nuls et 13 défaites ! Lors de ses interviews, Frank McCourt a souvent pris le temps d’expliquer ce concept d'”underdog” qui lui tenait à coeur : cet outsider capable de se surpasser, le David qui bat Goliath. A la lumière de ces chiffres, difficile de voir en l’entraîneur actuel l’homme idoine pour incarner ce projet”, a regretté Le Phocéen, qui indique la porte de sortie à Rudi Garcia.
