OM : Les joueurs de Marseille sont trop bien payés, il balance

Comme de nombreuses entreprises et de nombreux clubs de foot à travers la France, l’Olympique de Marseille est lui aussi passé au chômage partiel en cette période de crise.

Depuis quelques semaines, et plus généralement depuis le début du confinement, qui empêche les joueurs de faire leur métier, le club phocéen a donc mis son activité sur pause. Malgré une petite baisse des salaires et une petite aide de l’Etat, l’OM doit encore sortir de gros chèques tous les mois, alors qu’aucun revenu ne rentre dans les caisses. Par conséquent, Jacques-Henri Eyraud veut aller encore plus loin en demandant aux joueurs une baisse de salaire significative pendant cette crise, avant une potentielle baisse salariale permanente par la suite. Une envie qui ne plaît pas du tout aux cadres du vestiaire, comme Payet, Mandanda ou Thauvin. Alors qu’ils refusent de faire cet effort supplémentaire, les internationaux français pourraient même brandir la menace d’un départ en tant que joueur libre. Malgré tout, Christophe Champy se veut rassurant par rapport à cette guerre des salaires à l’OM.

« Si les difficultés financières sont si lourdes, il y a toujours un risque »

« L’Équipe n’a pas lâché des noms de joueurs comme ça dans la nature. Ils ont donné l’info, c’est leur boulot. Après, concernant le risque de rupture de contrat, il faut simplement s’appuyer sur le droit du travail. Un club qui, d’autorité, baisse le salaire d’un joueur, ça provoque une rupture de contrat automatique. Les joueurs qui sont contre cette baisse de salaire ont parlé avec leurs avocats. Et si le joueur n’est pas d’accord, ce sera une rupture de contrat. On est encore loin des départs libres. Mais Eyraud veut remettre les choses sur la table. Car ces dernières années, les salaires ont atteint des niveaux qui n’ont strictement rien à voir avec les niveaux des joueurs. Les présidents de clubs veulent essayer de revenir à des salaires moins délirants. Mais les joueurs se posent des questions. Un risque d’implosion dans le vestiaire ? Je ne pense pas. Tout le monde sort les griffes, mais c’est de la négociation. Si les difficultés financières sont si lourdes, il y a toujours un risque. Mais l’OM n’est pas du tout à ce niveau-là… », a lâché le journaliste du Phocéen, qui ne s’inquiète donc pas outre mesure par rapport à la fin de saison de l’OM en L1.