OM-OL : Payet récidive, Romain Canuti demande presque pardon à Garcia
En conflit avec Rudi Garcia, Dimitri Payet avait le soutien des supporters de l’Olympique de Marseille contre leur ancien entraîneur. Mais près d’un an plus tard, la situation a bien changé.
Difficile d’oublier le dernier passage de l’Olympique Lyonnais au Vélodrome en Ligue 1. C’était en novembre 2019, lorsque Dimitri Payet, double buteur, avait offert la victoire à l’Olympique de Marseille (2-1) en prenant une sorte de revanche sur son ancien entraîneur Rudi Garcia. Un moment pénible pour le coach rhodanien puisque le milieu offensif avait le soutien de tous les fidèles du Vélodrome. Mais depuis, le Réunionnais a de nouveau créé des tensions sous André Villas-Boas. Du coup, Romain Canuti se demande si Garcia méritait vraiment ce traitement.
« Rudi Garcia, on était tout un stade à le conspuer l’année dernière avec la victoire de Payet. Là j’ai peur que si Lyon gagne dimanche, ce soit Rudi Garcia qui aille courir vers Payet, qui célèbre et qui fasse coucou à Payet, a plaisanté le journaliste du Phocéen. On était tous avec Payet quand il s’est payé Rudi Garcia, quand il n’avait pas joué pendant six mois. Mais là, quand on l’a vu refaire le même numéro avec Villas-Boas, on a tous commencé à se dire “attends, il nous refait le même coup”. »
Les regrets de Romain Canuti
« Et quand on le voit dire “on a retrouvé une unité avec Nasser Larguet”, on se dit qu’on revit ce qui s’est passé quand Garcia est parti. On ne va pas aller jusqu’à dire pardon à Garcia, il avait beaucoup de torts et de responsabilités, a nuancé le spécialiste de l’OM. Mais force est de constater que l’an dernier, on a peut-être trop tapé sur lui avec Payet. Pour ma part, j’en aurais peut-être moins fait des caisses si j’avais su. » Si ça continue, Garcia aura bientôt plus la cote que Payet à Marseille…
Dimitri PAYET, ce qu’il a fait avec GARCIA et avec VILAS-BOAS n’est pas très élégant.
Aujourd’hui GARCIA rigole sous cape.
Il faut respecter les gens qui travaillent.
PAYET n’a rien gagné pour se permettre de parler.
Se payer l’entraineur, c’est facile. Aider l’équipe et courir sur le terrain, c’est plus compliqué.
Heureusement les choses se rétablissent pour montrer qui il est vraiment.