OM : Sète futur partenaire de Marseille ? Bastien Cordoleani dit oui
Dans sa volonté de développer son centre de formation, l’Olympique de Marseille n’hésite pas à signer des partenariats avec des clubs amateurs.
Depuis l’arrivée de Frank McCourt à la tête du club phocéen, et encore plus depuis la nomination de Pablo Longoria au poste de président, l’OM essaye de faire progresser sa formation. Pour cela, Marseille a notamment lancé le projet « OM Next Generation », avec de nombreux clubs partenaires. Si pour l’instant, tous les efforts sont concentrés sur la formation, la post-formation pourrait bientôt connaître un changement majeur. Puisque selon Le Phocéen, un partenariat entre l’OM et Sète serait à l’étude pour les années à venir. Lors du dernier mercato, Marseille avait prêté Alexandre Phliponeau et Nassim Ahmed dans le club de National. Avec une certaine réussite, puisque les deux espoirs de la formation marseillaise brillent en Occitanie. Ce deal entre les deux clubs, qui se sont affrontés en match amical l’été dernier, pourrait être bénéfique à tout le monde. Si Sète profiterait des talents marseillais pour garder sa place au troisième niveau national, l’OM pourrait proposer une étape intermédiaire à ses jeunes entre la réserve et l’équipe première. Tout cela dans un club à deux heures de route de Marseille.
« Sur le papier, ça me plaît »
Une bonne idée, selon Bastien Cordoleani. « Cet éventuel partenariat, c’est un grand oui ! Surtout que ça découle du prêt d’Alexandre Phliponeau et Nassim Ahmed. Deux deals assez positifs sur le plan humain et sportif. Les discussions entre l’OM et Sète se passent bien. C’est un club qui n’est pas trop loin. Ça joue en National, un niveau où les jeunes de l’OM peuvent plus s’aguerrir qu’en N2. Il faut à tout prix que nos jeunes aient du temps de jeu. Il faut aussi que le jeu colle à celui de l’OM. Si par exemple, l’OM venait à prêter Salim Ben Seghir la saison prochaine, il faudrait qu’il se retrouve dans une équipe qui joue au ballon. Sur le papier, ça me plaît. Sur les prêts, il y a des exemples à Marseille. Comme André Ayew, prêté à Lorient puis à Arles-Avignon. Il y a aussi des contre-exemples, avec des joueurs qui n’ont pas réussi, comme Yusuf Sari à Clermont. Après, la continuité dans les échanges et les partenariats ne peut qu’être positive, car ça va favoriser des étapes. Car à l’OM, les jeunes sont un peu dans le flou entre le groupe pro et la N2. Là, avec un partenariat, ça changerait les choses », a lancé le consultant du Phocéen, qui pense que l’OM est sur le bon chemin avec ses jeunes.