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OM : Villas-Boas ridiculise Rudi Garcia, les Marseillais aiment ça

Dans trois semaines, l’Olympique de Marseille va retrouver les joies de la compétition avec son premier match de Ligue 1 contre l’AS Saint-Etienne.

Le 21 août 2020 est marqué d’un trait rouge dans le calendrier du club phocéen. Presque six mois après avoir validé son podium dans le championnat de France, l’OM va repartir sur un nouvel exercice. Après la crise du Covid-19, l’équipe d’André Villas-Boas aura à coeur de confirmer sa belle saison dernière. Pour cela, Marseille vise un nouveau Top 3 en L1 et une qualification pour la phase finale de la Ligue des Champions. Afin d’atteindre ses objectifs, l’OM fait une grosse préparation estivale. Une pré-saison pour l’instant mitigée. Car après avoir dominé de faibles formations étrangères, la formation olympienne a chuté contre le FC Dac (1-2) puis contre le Bayern vendredi (0-1). Ce deuxième revers de suite à Munich permet en tout cas de tirer quelques enseignements importants pour la suite, comme l’écrit la rédaction du Phocéen.

« Cet OM de Villas-Boas a plus de chance d’accrocher un résultat que l’OM de Rudi Garcia »

« Ce que l’on avait déjà observé la saison dernière pourrait avoir tendance à se confirmer. L’OM d’AVB est une équipe qui est là pour essayer de jouer, qui ne change rien à ses habitudes. Alors évidemment ce n’était qu’un match amical. Les Marseillais n’aillaient pas se présenter en 5-4-1 hermétique pour essayer de placer un contre et obtenir un résultat, ça ne rime à rien. Mais, comme ils avaient pu le faire contre le PSG au mois d’octobre dernier (défaite 3-0), ils se sont présentés avec le 4-3-3 habituel, et les joueurs habituels. Donc même face à des références en Europe à leurs postes, physiquement bien plus préparées, l’OM a tenté de jouer son jeu, avec des Sanson et des Rongier par exemple qui sont allés chercher Thiago Alcantara. Peine perdue ? Effectivement. Mais même si la tendance se reproduit au cours de la saison, il y a peut-être largement de quoi relativiser. Des adversaires de ce calibre, l’OM en rencontre un en Ligue 1, et deux ou trois sur la scène européenne en fonction du parcours. Pour la cinquantaine d’autres rencontres qui attendent le groupe phocéen, ce sera des formations plus ou moins abordables, donc autant réviser les gammes. De fait, l’enseignement de ce match amical, c’était peut-être de se dire que cet OM de Villas-Boas, qui peut aligner le même onze et en apparence le même schéma pour un match contre Amiens ou contre le Bayern, a plus de chance d’accrocher un résultat que l’OM de Rudi Garcia, qui a parfois tenté des opérations commandos avec des formations inédites pour surprendre l’adversaire, mais qui n’avait pas ce fameux état d’esprit nécessaire », détaille le site marseillais, pour qui AVB ne se reniera jamais sur le banc de l’OM. Une mentalité qui plaît forcément aux supporters.

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