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OM : Zubi s’est fait bouffer, il n’a plus aucune excuse

L’Olympique de Marseille espère terminer la saison avec une belle surprise à la clé. La donne ne sera pas facile tant l’effectif d’André Villas-Boas semble limité.

Sur la Canebière, on fait le dos rond pour le moment. De nombreux absents sont à déplorer et il va falloir que l’Olympique de Marseille aille puiser dans ses ressources pour ne pas prendre trop de retard. Un retard qui serait notamment dû à un mercato estival décevant. Andoni Zubizarreta est pointé du doigt, lui qui n’aura pas su boucler certains dossiers. Pour Mourad Aerts, l’Espagnol doit arrêter de se trouver des excuses.

“Zubi aurait dû bomber le torse”

Sur le plateau de Football Club de Marseille, le journaliste n’a pas mâché ses mots. “Avec Garcia je reprochais à Zubizarreta de se faire bouffer. Maintenant que Garcia est parti, il nous dit que c’est injuste car il ne peut pas faire ce qu’il veut. C’est quoi ce FC Excuse ? Le mec a été responsable du FC Barcelone et il a toujours des excuses : Garcia prend trop de place, il n’y a plus d’argent. Comment ça se fait que dans d’autres clubs ils arrivent à le faire ? En fait l’OM c’est un monde du football à part. Il a certes des circonstances atténuantes, mais il faut regarder le truc d’ensemble. Il s’est fait bouffer par Garcia quand il y avait de l’argent, mais est-ce que c’était de la faute de Garcia ? Est-ce qu’un autre directeur sportif n’aurait pas hausser le ton ? Quand Campos a dû gérer Bielsa, il s’est mis face à lui. Ca a fait quelque chose de détestable mais tu as des directeurs sportifs qui ne se laissent pas bouffer. Le fait que Zubi se soit laissé bouffer le rend coupable. Après Zubi n’est pas non plus capable de vendre, dégraisser. On a attendu le départ de Garcia pour juger Zubizarreta. Maintenant il nous dit qu’il est fatigué mais l’OM c’est difficile, ce n’est pas le FC Calimero. A présent il faut bomber le torse et réussir des choses, mais ça Zubizarreta ne l’a pas fait à l’OM sur le marché des transferts, c’est un fait”, a pesté Mourad Aerts, qui ne pleurera pas le départ du directeur sportif espagnol.

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